Contenu
Grand format
Inédit
Tout public
Traduit de l'italien par Claude-Sophie Mazéas
Paris : Rivages, mars 2008
215 p. ; 23.5 x 15.5 cm
ISBN 978-2-7436-1799-8
Coll. "Thriller"
Guido Guerrieri, 2
Ce qu'il faut savoir sur la série
Avocat de profession, qui exerce à Bari, Guido Guerrieri aurait voulu être shérif pour traquer les méchants. Un passage à tabac de la part de deux flics dans son enfance changent la donne. Guido Guerrieri ne croit plus en Gary Cooper. À trente-huit ans, sa femme le quitte. Le début de la fin pour un homme brisé : crises d'angoisse, dépression, alcoolisme. Au milieu de tout ça, Guerrieri s'attache à des causes glauques qui seraient perdues d'avance pour tout autre que lui.
Chronique
Sœur Claudia, directrice d'un foyer pour femmes victimes de violences diverses et variées, fait appel à Guido Guerrieri pour qu'il défende Martina, une jeune femme que son ancien compagnon, Gianluca, harcèle depuis qu'elle l'a quitté parce qu'il la battait. Gianluca, bien que "célèbre voyou", présente tous les dehors de la respectabilité : médecin et surtout fils d'un magistrat véreux et très puissant de Bari. Défendre la jeune femme relève donc du défi, a priori perdu d'avance. À peine Guido a-t-il accepté que les pressions commencent à affluer… Il découvre aussi la personnalité très énigmatique de Claudia qui n'a rien d'une bonne sœur !
Le récit du procès se juxtapose à celui d'une enfant que son père a violée, et dont on comprend la raison d'être à la fin du roman. Parallèlement à l'histoire concernant Martina, on suit la vie quotidienne de Guido : son regard sur la machine judiciaire italienne, la vie culturelle de Bari, ses souvenirs d'enfance, sa vie conjugale, sa peur du vide…
C'est un personnage inscrit dans son époque et à la fois à contre-courant; sans être pour autant réac, il est juste amusant, son humour est décapant. Qui aujourd'hui ose faire l'apologie du supermarché comme lieu de liberté ? Qui se permet aujourd'hui de moquer la vogue ethno-word ?
On en parle : Carnet de la Noir'Rôde n°45
Citation
Circuler l'après-midi parmi les rayons en poussant mon chariot, acheter les objets les plus improbables, la nourriture la plus bizarre, les livres à moins 20 %, des appareils électroniques (que je n'utilise jamais) en promo, ça me donne un sentiment de liberté.