Mais qui a coupé le courant ?

Roman - Policier

Mais qui a coupé le courant ?

Vacances mouvementées

Hypathie (quel drôle de prénom !) et son amie Alice partent chez Clara, la tante, et Clément, l'oncle, d'Alice pour des vacances dans les Pyrénées, loin d'Internet, proches de la nature. À leur arrivée en train, Carla et un orage les attendent. Puis, aux abords de la maison, tout est éteint. Panne d'électricité ! Carla est anxieuse car des gangsters hantent la région et ont pour habitude de faire sauter les plombs avant d'entrer dans les maisons qu'ils cambriolent. Surtout, ce n'est pas la première fois que ce courant saute et, pourtant, même si tout était allumé et fonctionnait dans la maison, il ne devrait pas y avoir de problème. En plus, il n'a pas plu de la journée dans les environs ! Plus tard, Clément, rassurant, déboule. Mais les deux amies, qui n'ont pas leurs yeux dans la (lampe de) poche, voient dans la nuit une lumière à l'extérieur de la maison qui les intrigue. N'écoutant que leur courage (ou leur inconscience), elles partent voir ce qu'il en est. Les vacances démarrent fort avec un mystère à résoudre qui leur donnera bien des sueurs froides.

Habituée des littératures jeunesse, Claudine Aubrun nous propose une intrigue pétillante en même temps qu'elle nous délivre quelques cours de mathématiques (compter les Ampères !), de sciences-physiques (la cage de Faraday !) et d'écologie (des panneaux solaires...) dans ce nouvel épisode des "Énigmes d'Hypatie". Hypatie, fille d'un volcanologue et d'une conférencière, aime bien mêler la science à ses aventures, qu'elle partage avec Alice, sa meilleure amie, pour le meilleur et... le meilleur ! Et toujours lors d'aventures mêlant connaissance et jeux avec beaucoup de joie. Un rythme enlevé, des amies amusantes ainsi qu'un univers à faire froid dans le dos avec tonnerre, paysages nocturnes et maison dans le noir sont les éléments d'une bonne recette que Claudine Aubrun maîtrise à la perfection !

Citation

Je n'avais pas peur. J'étais même très calme. En revanche, la voix de la tante d'Alice était tendue. Elle devait sans doute redouter que ces pannes aient une relation avec la série de cambriolages. Je n'ai plus hésité. Sans un mot, j'ai saisi ma parka et j'ai filé.

Rédacteur: Julien Védrenne mardi 11 avril 2023 partager : | |