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La Mort dans l'âme
Grand format
Inédit
Tout public
336 p. ; 23 x 14 cm
ISBN 978-2-221-26757-8
Coll. "La Bête noire"
Course contre la montre dans le temps
Dernier volet de la "Trilogie du démon" de Mathieu Lecerf, La Mort dans l'âme nous permet de retrouver deux frères, Manuel et Christian de Almeida qui, de par leurs métiers respectifs, capitaine de police et journaliste, enquêtent aussi sur le tueur en série Urizen, qui a disparu depuis des années et qui revient avec de nouveaux crimes. Il agit selon un rituel immuable et cette fois, le criminel va les toucher au plus profond d'eux-mêmes car ils feront au cours de l'histoire une découverte qui va remettre en cause leur propre passé. Toujours est-il que c'est le corps gisant d'une jeune femme morte sur sa péniche qui ouvre l'enquête. Les soupçons se posent rapidement sur son dernier compagnon, organisateur de parties fines et qui semble avoir disparu des écrans radar depuis le décès de sa compagne. Tandis que les deux hommes, chacun de leur côté, cherchent des indices ou des pistes qui pourraient les aider, essaient de comprendre les liens qui pourraient les conduire à un profil unique, leurs enquêtes les emmènent vers un psychiatre réputé. Or il se trouve que ce psychiatre est aussi celui qui soigne Esperanza Doloria, une jeune policière qui travaillait dans les services de Manuel de Almeida et a subi des dommages mentaux et physiques considérables dans une précédente enquête. Mais les tueurs, comme le Diable, se cachent dans les détails et il faudra un peu plus de flair, de ténacité, pour mettre à jour celui qui se se repait à l'ombre meurtres qui endeuillent le pays depuis des décennies. La Mort dans l'âme boucle en beauté la "Trilogie du diable". Plus axé sur les péripéties, sur l'enquête, sur du suspense, que sur les états d'âme des personnages, le récit parvient quand même à surprendre avec, notamment, un retournement de situation autour de la Belgique (mais on ne ve rien dévoiler) pour proposer une histoire intense, rythmée, de facture classique, mais maîtrisée et en gardant sous le coude jusqu'au final. Grâce à une construction intelligente, à l'alternance, principalement, des aventures des deux frères, le roman parachève de belle façon une trilogie intelligente construite et racontée avec force.
Citation
Le mal de crâne qui le martelait les tempes depuis plusieurs jours lui faisait redouter le pire. Une récidive. Mortelle. D'autant plus qu'il avait oublié de prendre ses cachets cet après-midi, si bien que la paranoïa se mêla à la peur et à la douleur.