Contenu
Celle qui parle aux morts
Grand format
Inédit
Tout public
Traduit de l'anglais par Claire Breton
Paris : Filature(s), mars 2023
330 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-491507-73-2
Coll. "Alibi fiction"
Découper les corps ou disséquer les cœurs ?
Cassie Raven, jeune femme gothique, travaille comme assistante dans une morgue, ce qui pourrait être pour elle le job idéal. En plus, de temps en temps, les morts lui parlent, ce qui l'aide à trouver les raisons de leur décès. Elle s'occupe par ailleurs de sa grand-mère qui est en train de perdre les pédales, mais depuis que sa mère et son père sont morts, c'est sa seule famille. Mais sa vie va basculer lors d'un éclair de lucidité de cette même grand-mère lui annonce une bien étrange nouvelle : non seulement son père n'est pas décédé, mais il est sorti de prison où il purgeait une longue peine pour l'assassinat de sa mère. Cassie Raven est alors estomaquée surtout qu'après, lorsqu'elle croise son père, ce dernier lui assure qu'il est innocent du crime dont il a été accusé. La jeune femme décide donc de demander l'aide de Phyllida Flyte, une amie policière, aussi borderline qu'elle, afin de savoir ce qui s'est passé des années plus tôt et de trouver les preuves qui permettront de réhabiliter son père. Mais tout cela risque de mettre en porte-à-faux les policiers qui ont clôturé l'enquête. Cassie Raven sent alors que des pressions se manifestent et que la police des polices s'intéresse à elle et son amie. Quand un vieil ami squatteur, fan de musique, débarque sur sa table d'autopsie, la pression augmente encore d'un cran...
Deuxième volet autour de Cassie Raven, la jeune adjointe légiste, le roman d'Alison K. Turner est de forme classique avec un personnage qui découvre qu'on lui a menti, que son passé n'est pas celui qu'il croit et qui décide de remuer les pistes pour faire remonter la vérité. Grâce à une suite de rebondissements intelligemment amenés, et à une description du quotidien des deux héroïnes intéressante, le récit se déroule sans anicroches. Sans prétendre au chef d'œuvre de l'année Alison K. Turner nous propose une bonne variation autour d'une intrigue classique.
Citation
Quelques instants plus tard, ils se tenaient autour du corps de Bradley, sa mère lui caressait les cheveux comme pour l'endormir. Le garçon arborait une tignasse noir corbeau qui tranchait avec la pâleur de son visage, et il avait un chapelet de trous de piercings à un sourcil et aux oreilles.