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Laurence Gavron
Biographie Laurence Gavron
Naissance à Paris le 03 mai 1955.
Laurence Gavron a eu une sorte de "première vie" qui était avant tout la cinéphilie et l'Occident. Elle vivait à Paris, s'était mariée à un Allemand, et écrivait sur le cinéma, tout en participant à des magazines sur le cinéma ("Cinéma cinémas") et en réalisant des films (courts métrage de fiction, documentaires). Et puis, suite entre autres à un drame personnel (Laurence Gavron a perdu très tôt son mari) elle a commencé à aller en Afrique, à rencontrer des cinéastes sénégalais, à travailler avec eux.
Peu à peu Laurence Gavron est vraiment tombée amoureuse de ce pays, le Sénégal, de ses habitants, de sa culture. Elle a commencé à y aller fréquemment, à réaliser des films sur place, jusqu'à penser s'y installer, ce qu'elle a fait en 2002. Suite à ce parcours, à son intégration sur place au Sénégal (Laurence Gavron a adopté le pays et vraiment il l'a adoptée aussi !), elle a demandé sa naturalisation.
Laurence Gavron a obtenu la nationalité sénégalaise fin 2007, sans pour autant lâcher sa nationalité française bien sûr.
Son parcours l'a conduite à avoir vraiment une double culture, une ouverture plus grande sur le monde, et c'est vrai que le Sénégal l'inspire beaucoup, comme elle l'écrit elle-même. Laurence Gavron a recommencé à faire de la photo, à écrire, depuis qu'elle y vit. Elle peut difficilement imaginer écrire par exemple sur autre chose que sur ce Sénégal qui continue à la fasciner et qu'elle connait de mieux en mieux, tout en gardant pense-t-ellr un regard un peu distancié malgré tout, qui lui permet de voir les choses, si ce n'est mieux, du moins un peu différemment. Vivre et travailler au Sénégal a donné un autre sens à sa vie, difficile à formuler, à expliquer, mais disons plus profond, plus utile.
"Il s'agit un peu d'un challenge, s'établir ailleurs et réussir à se créer une place, une utilité, au sein de cet ailleurs. C'est vrai qu'avec le travail d'archivage du patrimoine culturel sénégalais que j'ai commencé, et aussi mes romans, quand je vois la réaction des gens, je me sens utile, et c'est très agréable."
NdR. - L'ensemble de ce texte à été écrit par Laurence Gavron. Le début remanié à la sauce k-libre. La fin nous a semblé s'imposer comme une pensée qu'il ne nous fallait surtout pas dénaturer.
Présence à un festival :
2010 : Interpol'art