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Noir de suisse
Vincent Dreyer est marqué par un drame personnel : en 1997, alors qu'il avait douze ans, un commando de quatre hommes munis d'armes à feu et d'un sabre japonais a investi la demeure de son père, le juge René Dreyer du tribunal criminel de Genève, et a massacré toute sa famille, y compris son chien Zéphir. Lui-même ne s'en est sorti que par miracle. Les tueurs n'ont laissé sur place que trois petites figurines représentant des anges noirs que Vincent s'est approprié. L'enquête minutieuse sur ce triple meurtre n'a rien donné... Aujourd'hui inspecteur à la police judiciaire, Vincent Dreyer reste un solitaire à jamais marqué cabossé et obsédé par la vengeance. Mais il découvre par hasard une cache secrète dans le bureau de son père contenant une lettre où il dit avoir reçu des menaces de mort sans doute relatives à la "disparition d'un bébé philippin". Est-ce la piste que Vincent Dreyer recherche depuis plus de vingt ans ? Le bébé serait le fils d'un couple philippin ayant servi de domestiques à un hobereau local, couple qui avait déclaré la disparition de leur enfant avant de repartir aux Philippines. Encore une affaire non résolue... qui va mettre Dreyer sur la piste d'un odieux trafic d'organes et d'un réseau pédophile. Mais ce n'est pas tout car alors qu'il remonte la piste, il va infiltrer un gang de motards criminels, puis des satanistes, tandis qu'il démasque peu à peu les sous-fifres. Il lui reste à s'occuper du commanditaire du meurtre qui se fait appeler Lucifer. Qui aurait cru qu'il se passe tant de choses dans la placide Suisse ?
À k-libre, on avait bien aimé le premier roman partiellement autobiographique de l'auteur, Le Loup blanc et le diable. Là, Christian Lanza se lance dans le polar pur et dur, commençant une série liée à son personnage de Vincent Dreyer. Une enquête complexe mâtinée de roman d'aventure qui le mènera aux quatre coins du monde. Certes, le tout n'est pas cent pour cent crédible, se basant une fois de plus sur le fait que personne n'a vraiment évolué et se rappelle en détail d'événements s'étant produits vingt ans plus tôt, ce qui s'oublie tant le scénario est complexe et bourré de ramifications intéressantes sans jamais tomber dans l'effet d'accumulation. On souhaiterait un style avec un peu plus de mordant et de tripes, vu le sujet, mais cela viendra peut-être avec le métier ? Comme on dit, attendons la suite...
Citation
Les salauds ne perdaient rien pour attendre : Vincent se sentait comme un animal blessé, un léopard prêt à bondir, à les lacérer de ses griffes aiguisées comme des lames de rasoir. Il les prendrait par surprise. Le temps avait travaillé pour lui. Ils ne se doutaient pas une seule seconde qu'un fauve s'apprêtait à les déchirer.