Harry Dickson. 2, La Cour d'épouvante

Coffre après coffre, il découvrait d'incroyables richesses. Bijoux, or et monnaie, objets de cultes et parures indigènes, jade, rubis et émeraudes de la taille d'un poing..., des armes ciselées, des armures dorées, des cassettes emplies à ras bord de maillons d'or. Masques d'or aztèques côtoyaient lingots d'argent et bagues de turquoises et d'opales.
Laurent Whale - Le Manuscrit Robinson
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 21 novembre

Contenu

Bande dessinée - Policier

Harry Dickson. 2, La Cour d'épouvante

Fantastique - Scientifique - Complot MAJ jeudi 26 septembre 2024

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 15,95 €

Doug Headline & Luana Vergari (scénario), Onofrio Catacchio (dessin)
Scénario adapté de l'œuvre de Jean Ray
Marcinelle : Dupuis, mai 2024
54 p. ; illustrations en couleur ; 32 x 24 cm
ISBN 978-2-8085-0147-7

Pas de miracle à la cour

Quand monsieur Hamilton, des Frédéric Hamilton And Steel Works, vient déposer plainte auprès de Scotland Yard, il ne s'attend pas à la rebuffade du planton de service. L'homme a fait à trois reprises des rêves étranges qui le propulsaient devant une cour d'épouvante à écouter un juge de cour d'assise lui réclamer une amende pour avoir commis des actes délictueux. Or Hamilton, qui est très riche et vit dans un manoir isolé, a aussi eu des œuvres charitables. Cependant, le planton a raison : les rêves relèvent de la médecine, de la neurologie, voire de la psychiatrie. Sauf, bien sûr, quand le détective de l'étrange Harry Dickson traîne dans un bureau de police. Dans l'entourage d'Hamilton, un vieux médecin de campagne, M. Dorgin, l'a invité à consulter l'éminent neurologue londonien Garfield-Borinsky, qui a parlé de suggestion. Harry Dickson ne le sait pas encore, mais cette affaire va l'amener à recroiser un ancien ennemi en la personne de Mysteras. Entre les deux hommes, une lutte infernale du Bien contre le Mal va se mener avec beaucoup de détours.

Détective du fantastique et peut-être détective fantastique, Harry Dickson a vécu de nombreuses aventures sous la plume du Belge Jean Ray avant d'être pastiché à toutes les sauces. Après un premier volet volontairement désuet (Mysteras), Doug Headline et Luana Vergari (scénario) épaulés par Onofrio Catacchio (dessin) continuent d'explorer les aventures du héros de Jean Ray. Dans ce volume, on a le droit à de l'aventure qui explore les grands thèmes de l'époque : hypnose, thugs et juggernaut, cirque en rase campagne, chaise électrique, fumée somnifère, convocation des rêves, courses en voiture à fond de train, vieilles églises à l'abandon... Harry Dickson parait quelque peu naïf face à son vieil ennemi, mais comme il est le garant de la bonne société bourgeoise, il finit par avoir le dernier mot. Là où il se différencie cependant de son compère Sherlock Holmes, c'est qu'il est capable pour parvenir à ses fins d'agir sans remords (on notera une scène dans son appartement avec son acolyte qui déplace un mannequin le représentant et qui est un hommage au héros de Conan Doyle). Peut-être moins poussive que la précédente, cette bande dessinée semble avoir permis de trouver un rythme de croisière à la série. Le dessin, issu d'une école belge digne de Blake et Mortimer (on est forcé d'y penser) allie des images figées à du rythme pour un résultat très plaisant. Vivement la suite !

Citation

My boy, je vous dirais seulement ceci : nous nous trouvons ici devant un plan criminel hâtivement agencé, mais qui aurait pu réussir même si son auteur est un individu d'une folle vanité, qui s'imagine que rien ne lui résistera.

Rédacteur: Julien Védrenne jeudi 26 septembre 2024
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page