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Le Bruit de nos pas perdus
Grand format
Inédit
Tout public
284 p. ; 20 x 14 cm
ISBN 978-2-38553-119-5
Quand le quotidien devient passionnant
Nous sommes à Versailles. Une brigade de police criminelle normale avec des missions normales au sein de laquelle évolue le commandant Cérisol. C'est alors qu'une nouvelle enquête qui risque de changer la donne : dans un caveau de famille de la bonne bourgeoisie versaillaise, on découvre la momie d'un homme, d'origine étrangère. Il est sans doute mort naturellement, mais pourquoi n'a-t-on pas déclaré le décès et l'a-t-on caché dans un tel endroit ? Malgré les premières recherches, il est impossible de mettre un nom derrière ce mort. Pour le commandant Cérisol, chargé de l'enquête, la solution passe peut-être par les SDF du coin, les seuls sans doute qui auraient pu parler à un tel homme. Mais comment les convaincre de se fier à la police ? En parallèle, ce même Cérisol est chargé d'une autre enquête. Une jeune femme a été retrouvée morte à son domicile et tout semble indiquer un suicide. Mais des indices posent question au policier et à son équipe car la jeune femme était amoureuse d'un homme marié qui entendait mener sa vie entre ses deux compagnes. Or, celle-ci était enceinte de ses œuvres et avait investi beaucoup de son argent pour monter un projet avec son amant. Comme les autorités espèrent classer le dossier pour une question de bonnes statistiques, le père de la jeune femme met les pieds dans le plat en portant plainte pour escroquerie contre l'amant. Les policiers commencent à enquêter et découvrent qu'il y a effectivement des discordances dans le scénario du suicide. En même temps, ils commencent à constater que leur enquête sur le mort découvert dans un caveau trouble les notables versaillais qui entendent faire taire ces sources de potentiel scandale. Et puis, il y a la vie privée de Cérisol...
Benoit Séverac fait partie de ces auteurs discrets qui construisent une œuvre classique et intelligence, plus basée sur des intrigues efficaces, sur un sens aigu du détail, sur l'empathie avec lequel il décrit ses personnages pour raconter une histoire à dimension humaine. Ici centré aussi sur le policier Cérisol qui vit une grave crise familiale (mais traité sans pathos et avec un sens de la mesure plus que louable), le roman tourne autour de deux faits divers que l'on pourrait au départ penser sans grand intérêt et qui peu à peu gagnent en profondeur et intéressent énormément les lecteurs par les failles sociales et humaines qu'ils révèlent. Encore une brique captivante à une œuvre attachante et sensible.
Citation
C'est l'heure à laquelle les gens se suicident. Ils rentrent exténués du boulot, ou bien en l'occurrence ils viennent de passer un dimanche de merde à déprimer, ils picolent en regardant la télé, et puis comme le deuxième film n'est pas meilleur que le premier, ils se décident.