Les Enfants du néant

Aventuriers et escrocs pullulent dans les colonies, il faut faire attention avec qui vous traitez. Le pire étant les incapables qui prétendent être bien introduits auprès des chefferies et ne provoquent que des malentendus.
Brigitte Aubert - Le Royaume disparu
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 21 novembre

Contenu

Roman - Thriller

Les Enfants du néant

Psychologique - Tueur en série MAJ samedi 03 avril 2010

Note accordée au livre: 3 sur 5

Poche
Réédition

Tout public

Prix: 8 €

Olivier Descosse
Paris : J'ai lu, mars 2010
474 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-290-02164-4
Coll. "Thriller", 9192

Lorsque l'efficacité prime sur l'originalité

Le psy François Marchand est devenu policier après qu'un de ses patients ait assassiné son épouse. Avec sa collègue Julia Drouot, il se retrouve confronté à une série de meurtres barbares sans rapport apparent entre eux. A priori, ce hou-fais-moi-peur et sa structure d'enquête - où les témoins s'enchaînent (aussi dit "marabout d'ficelle") -, menée par l'habituel duo de flics, relèverait plutôt de ces mini-séries télévisuelles de l'été. Du moins entre les mains d'un auteur de moindre stature. Parce que Olivier Descosse mène sa barque avec un sens de la narration qui force l'admiration, un souffle certain et une écriture millimétrée capable de camper une atmosphère ou un personnage en quelques mots. On peut y ajouter un travail sur la psychologie, criminelle ou pas, qui donne une certaine crédibilité à l'ensemble. Et puis, en cette époque ou la haine systématique du (sale) jeune est chère aux bobeaufs qui s'ingénient à saboter son avenir avec délectation, ce portrait d'ados aux pulsions mortifères est pour le moins saisissant, et le final n'est pas loin de la thématique des Racines du mal, de Maurice G. Dantec. Ce qui fera oublier quelques clichés comme l'obligatoire détour chez les gothiques et une résolution étirant quelque peu la crédibilité. Contrat rempli : ce roman se dévore de la première à la dernière page.

Citation

Manière surfaite. Langage en bois. L'homme se donnait des allures de grand duc avec son costume en velours noir et sa cravate bleu roi. Mais la rue suintait par tous ses pores, comme une transpiration mal nettoyée.

Rédacteur: Thomas Bauduret samedi 03 avril 2010
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page