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Ernesto Mallo
Biographie Ernesto Mallo
Naissance à La Plata le 16 août 1948.
Ernesto Mallo n'est pas né armé pour être confronté à ce monde. À l'âge de six ans, il est obligé d'abandonner son auto-éducation pour aller sur les bancs de l'école. Cette expérience ne met que plus en valeur les mérites de l'autodidaxie ; la vie lui apprend la douleur.
Ernesto Mallo n'appartient à aucune association, aucun parti politique, aucune religion, aucun club ou aucune entrée quelle qu'elle soit puisque comme le soulignait Groucho Marx "Je n'accepterai pas l'adhésion d'un club qui m'accepterait comme membre !". À vingt ans, Ernesto Mallo pensait qu'il était de son devoir de changer le monde, depuis il a changé d'avis et en est sincèrement désolé.
Il a six enfants qui sont ce qui représente son plus grand accomplissement. Son talent dans l'écriture, éveillé très tôt, provoque régulièrement de longues insomnies. Sa nécessité compulsive de remplir des pages blanches a été diagnostiquée par un psychanalyste comme le meilleur remède au fait de vivre.
Arrivé à un âge canonique, Ernesto Mallo peut s'enorgueillir d'avoir survécu à ses parents, à l'absurdité du monde, aux substances interdites, à sa propre bêtise, aux états-majors militaires du monde entier, aux dirigeants politiques du monde toujours entier et, jusqu'à présent, à la mondialisation. Mais pour combien de temps encore ?
La paresse est peut-être bien sa plus grande faiblesse mais il la compense avec le manque d'envie pour rien ni personne. Joie et malheur frappent à sa porte avec une égale insouciance, lui rappelant que tout est éphémère excepté l'amour.
Présence à un festival :
2015 : Festival du polar de Villeneuve lez Avignon | Quais du Polar | Toulouse, polars du Sud
2012 : Toulouse, polars du Sud
Bibliographie*
Romancier :
- 2005 - L'Aiguille dans la botte de foin (Rivages "Noir", août 2009)
- 2012 - Un voyou argentin (Rivages "Noir", mars 2012)
Actualité
- 10/07 Prix littéraire: Sélections GPLP 2012
Les Grands prix de la littérature policière en sont à leur 64e édition. Si la délibération finale n'est prévue que pour le mardi 25 septembre, le jury n'en a pas moins arrêté ses listes. Alors... Qui pour succéder à D.O.A. et à Dominique Manotti, tous deux primés dans la catégorie "Romans français" pour L'Honorable société (Gallimard, "Série noire"), et à Yishaï Sarid dans la catégorie "Romans étrangers" pour Le Poète de Gaza (Actes sud, "Actes noirs") ? Les lauréats sont à débusquer parmi les huit auteurs français et les seize étrangers de ces sélections de juin. Ce que l'on peut d'ores et déjà dire, c'est que s'agissant des auteurs français, il y a une disparité évidente des éditeurs puisque les huit ouvrages sélectionnés sont issus de huit maisons différentes. Les éditions Rivages tirent leur épingle de ces sélections puisque dans la catégorie "Romans étrangers", elles placent cinq de leurs romans. Une mention spéciale à Moisson rouge-Alvik. Peu de parutions cette année, mais une présence dans les deux sélections. Cela méritait d'être souligné. Il sera sans doute aucun possible fort difficile d'élire le lauréat de la catégorie "Romans étrangers". Storyteller a été fort remarqué mais non encore primé tout au long de cette année. L'ouvrage de Donald Ray Pollock a beaucoup fait parler de lui. Certains des éditions Rivages seront assurément bien placés. "Actes noirs" avec trois titres n'a pas dit son dernier mot. Les autres maisons non plus. Il ne nous reste plus qu'à attendre !
Sélection "Romans français" :
- Le Jour du fléau, de Karim Madani (Gallimard, "Série noire") ;
- Je tue les enfants français dans les jardins, de Marie Neuser (L'Écailler) ;
- Samedi 14, de Jean-Bernard Pouy (La Branche, "Vendredi 13") ;
- Des chiffres et des litres, de Rachid Santaki (Moisson rouge-Alvik) ;
- Un avion sans elle, de Michel Bussi (Presses de la Cité, "Romans Terres de France")
- Une guerre de génies, de héros et de lâches, de Barouk Salamé (Rivages, "Thriller") ;
- Les Hamacs de carton, de Colin Niel (Le Rouergue, "Rouergue noir") ;
- Arab jazz, de Karim Miské (Viviane Hamy, "Chemins nocturnes").
Sélection "Romans étrangers" :
- La Tristesse du Samouraï, de Victor del Árbol (Actes sud, "Actes noirs") ;
- Gangrène, de Julia Latynina (Actes sud, "Actes noirs") ;
- Je reste roi d'Espagne, de Carlos Salem (Actes sud, "Actes noirs") ;
- Le Diable, tout le temps, de Donald Ray Pollock (Albin Michel, "Terres d'Amérique") ;
- Storyteller, de James Siegel (Le Cherche midi) ;
- Le Champ du potier, d'Andrea Camilleri (Fleuve noir, "Thriller") ;
- La Mauvaise femme, de Marc Pastor (Jacqueline Chambon, "Roman policier") ;
- Triple crossing, de Sebastian Rotella (Liana Levi, "Policier") ;
- De loin on dirait des mouches, de Kike Ferrari (Moisson rouge-Alvik, "Semana negra") ;
- Question d'éthique, de Bill James (Rivages, "Noir") ;
- Un voyou argentin, d'Ernesto Mallo (Rivages, "Noir") ;
- Les Fantômes de Belfast, de Stuart Neville (Rivages, "Thriller") ;
- Vérité, de Peter Temple (Rivages, "Thriller") ;
- Le Prix de mon père, de Willy Uribe (Rivages, "Noir") ;
- Au lieu-dit Noir-Étang, de Thomas H. Cook (Le Seuil, "Policiers") ;
- Gel nocturne, de Knut Faldbakken (Le Seuil, "Policiers").
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- 19/10 Librairie: Lettres et peinture argentines à Paris
- 17/12 Radio: Vache qui rôde sur les ondes...
Ernesto Mallo : la mélancolie n'empêche pas de charger un pistolet
Avec L'Aiguille dans la botte de foin, Ernesto Mallo a écrit un roman noir, à la violence omniprésente, qui plante son décor dans l'Argentine de la dictature. Pour lui, la violence est une composante ...