Contenu
Poche
Réédition
Tout public
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Mélanie Blanc-Jouveaux
Paris : 10-18, avril 2008
506 p. ; 18 x 10 cm
ISBN 978-2-264-04637-6
Coll. "Grands détectives", 4117
Une enquête de Sugawara Akitada, 2
Actualités
Ce qu'il faut savoir sur la série
Sugawara Akitada est un jeune noble sans le sou du Japon féodal. Fonctionnaire au ministère de la Justice, il enquête avec rigueur et, fidèle aux valeurs morales, il dévoile la corruption omniprésente dans un pays où l'apparence et les convenances priment avant tout. Accompagné de son vieil intendant Semei et de l'irrévérencieux mais indispensable Tora, il est confronté à l'archaïsme de son époque et fait preuve d'ingéniosité.
Chronique
Le professeur de droit Hirata demande à son ancien élève, Sugawara Akitada, d'entrer dans l'Université Impériale en qualité d'assistant pour démêler une étrange affaire de chantage. Les retrouvailles avec Hirata sont complexes. Le vieil homme verrait d'un bon œil une union entre sa fille et Akitada. Ce dernier est tombé profondément amoureux de celle qu'il voyait jusqu'à présent comme une sœur, mais la belle Tamako ne semble pas partager cet amour. Le fonctionnaire subalterne au ministère de la Justice a tôt fait de découvrir des agissements suspects. Des paris ont été organisés sur les résultats des examens, les étudiants sont grossiers, et certains professeurs agissent sans tenir compte des règlements. Bien malgré lui, Akitada se retrouve à dénouer les fils de trois affaires à la fois. Trois meurtres sordides : celui d'une joueuse de flûte des bas-fonds dans les jardins de l'université, celui d'un professeur, macabrement mis en scène dans un temple, et celui du chef d'un clan puissant, censé être monté au Paradis par décret impérial. Akitada doit faire preuve de subtilité. Il peut, en outre, compter sur l'aide inestimable de Tora et des alliés qu'il lui trouve.
Ce deuxième volet des enquêtes de Sugawara Akitada nous plonge dans une capitale qui n'est pas épargnée par le vice. La perversité des grands de ce monde n'a d'égale que celle des plus faibles. Les multiples intrigues évoluent de front et ont le mérite, dans ce long roman de cinq cents pages, de se conclure les unes après les autres. Malgré tout, I. J. Parker ne parvient pas à affiner ses histoires aussi bien que ses personnages.
On en parle : La Vache qui lit n°101
Citation
Un homme dans ma situation, dont le seul talent est le maniement du sabre, sert souvent à exécuter les violents desseins des autres.