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388 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-917144-57-2
Coll. "Policier"
Quête en Île Sainte.
Holy Island, "L'Île Sainte", située au nord de l'Angleterre, avec ses rares habitants et son riche passé historique, est accessible uniquement à marée basse. Dans son château se prépare une exposition sur les instruments de torture médiévaux, idée du conservateur Jeffrey Lowe pour attirer les touristes. C'est sur cette île que l'inspecteur Carver de Scotland Yard, atteint d'une tumeur cérébrale, a décidé de s'exiler pendant ses congés, pour méditer et songer à la nécessité d'une opération. Sur place, il fait la connaissance de James Patterson, professeur d'histoire de l'Angleterre médiévale, et de deux de ses étudiants, Mick et Charleen, venus pour faire des fouilles. Comble de malchance pour Carver, le lendemain de son arrivée, Josh Terman, un naturaliste qui avait l'habitude de venir explorer l'île une semaine par an, est retrouvé mort au château, attaché à une table d'écartèlement, les membres disloqués, un étrange signe sculpté sur la poitrine. Petit à petit, aidé par Sarah, son adjointe, et les trois historiens, Carver va appréhender la mystique histoire d'Holy Island, et découvrir que cette île cacherait dans ses entrailles un secret tellement bien gardé, que sa découverte pourrait faire vaciller l'Église catholique. Pour protéger ce secret, certains sont prêts à semer la mort, à être les meurtriers de Dieu...
Les Meurtriers de Dieu est le premier roman de Jean Depreux, et a été le coup de cœur du président du jury du prix VSD du polar 2010, Yann Quéffélec. En note préliminaire, l'auteur nous atteste de la véracité de toutes les descriptions historiques qui, assez nombreuses au début du roman, pourront rebuter les lecteurs qui ne sont pas des aficionados de l'Histoire anglaise. Ce qui serait fort dommage, car passé ce cap, on a affaire à un roman de qualité. L'histoire se déroulant presque essentiellement sur une petite île, il s'agit d'un véritable huis-clos dans lequel il sera bien difficile pour le lecteur de deviner qui, parmi les protagonistes, est le mystérieux meurtrier. En s'aventurant dans le thriller ésotérique, Jean Depreux aurait pu tomber dans les comparaisons faciles avec Dan Brown et son fameux Da Vinci Code. Loin s'en faut. Il appose sa patte, son style, évitant de s'enferrer dans les clichés et autres grosses ficelles. Le dénouement laisse une fenêtre ouverte sur la possibilité de retrouver Carter, personnage de flic attachant, dans un futur opus.
Récompenses :
Grand prix VSD du polar 2010
Citation
Ses yeux brillaient d'une lueur enfantine de pouvoir contempler une nouvelle fois l'œuvre sacrée, quand bien même il ne s'agissait que d'une reproduction.