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Grand format
Inédit
Tout public
Traduit du suédois par Max Stadler, Lucille Clauss
Paris : Le Serpent à plumes, mai 2010
440 p. ; 21 x 13 cm
ISBN 978-2-268-06957-9
Coll. "Serpent noir"
Les anges d'été
Deuxième volet de la série initiée par Hiver, Été se révèle plus abouti que son prédécesseur même si on peut regretter que Kallentoft en fasse des tonnes avec l'esprit torturé du criminel.. Malin Fors, policière de trente-quatre ans, est de nouveau confrontée à l'horreur, mais cette fois au plus fort de la canicule estivale à Linköping. Une adolescente, errant dans un parc municipal, nue, le corps couvert de plaies, nettoyé au détergent domestique, est découverte un matin par un promeneur. Amnésique, les policiers ne tireront rien d'elle. Une deuxième fille est portée disparue jusqu'à ce que son corps soit retrouvé, enterré près d'une plage et ayant été, lui aussi, lessivé scrupuleusement. Les deux jeunes filles ont également été violées, et la légiste détecte dans leur vagin des traces de peinture bleue qui pourrait appartenir à un godemiché. À partir de ces quelques pistes bien minces, Malin Fors et ses co-équipiers commencent à rechercher du côté des délinquants sexuels.
Il fait chaud, les incendies ravagent la forêt alentour et le Mal rôde. Comme dans le premier tome, Hiver, la voix d'une des victimes accompagne le récit et tente d'indiquer à Malin le chemin à suivre pour débusquer le meurtrier. De son côté, Malin s'en tient aux enseignements prodigués par son mentor et fouille dans le passé des personnes rencontrées au cours de son enquête. Un nom apparu par hasard peut s'avérer une piste fructueuse. En sous-effectif, les policiers aussi partent en vacances au mois d'août, sous un soleil torride, la police de Linköping met tout en œuvre pour arrêter la série de meurtres qui s'annonce. Certains policiers frôlent l'illégalité, Mons Kallentoft les décrit brutaux, racistes et sexistes. Au milieu d'eux, Malin, l'héroïne, en proie à ses propres peurs, confrontée aux questions existentielles, tentant de démêler sa vie amoureuse, frêle jeune femme, garde le cap.
On en parle : Carnet de la Noir'Rôde n°46
Citation
Il y a deux sortes de personnes. Les chasseurs et les chassés. Jusqu'à présent, l'enquête en cours n'a pas encore réussi à faire le tri entre les deux.