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Inédit
À partir de 13 ans
Paris : Didier, juin 2010
96 p. ; 19 x 12 cm
ISBN 978-2-278-06860-9
Coll. "Paper planes", 2
Roman, nouvelle ou simple livre pédagogique ?
Margaret, une Américaine par ailleurs médecin légiste, est la compagne du chef de section Li Yan, à Pékin. La disparition d'une jeune athlète va les mener sur la piste des "mariages fantômes", où deux défunts célibataires sont mariés afin de leur porter chance dans l'autre monde, ainsi que sur celle d'un meurtre crapuleux...
La toute nouvelle collection "Paper planes" des éditions Didier a pour vocation de proposer aux lecteurs français des textes inédits en anglais d'auteurs de premier plan, mais courts et dans une langue simple afin de permettre une première approche écrite. Une initiative louable, même si on est en droit de penser que les "Harry Potter", best-sellers en vo, ont déjà rempli cet office auprès de plusieurs générations qu'on dit génétiquement réfractaires à la langue de Shakespeare. (Et la réciproque est bien sûr impensable : déjà qu'on évite soigneusement de traduire des pans entiers de la littérature mondiale, on ne va tout de même pas demander aux Anglo-Saxons d'apprendre des langues de métèques là où le reste du monde peut et doit s'adapter à eux...) Comment juger ce court texte ? Comme un apprentissage ou comme un roman à part entière ? Choisissons le second cas. Il s'agit d'une enquête très classique, vite troussée en soixante-dix pages et quelques, qui n'a évidemment pas le temps de s'appesantir sur la culture chinoise, mais lance quelques piques contre le traitement déplorable de la gent féminine suite à la fameuse politique de l'enfant unique. Côté pédagogique, les formes grammaticales sont effectivement assez simples et le vocabulaire compréhensible. L'avenir dira si cette tentative éditoriale inédite sera vouée au succès...
Citation
Little by little, the authorities were effacing the city's history, the labyrinths of hutongs and siheyuans that denoted a way of life dating back to the Mongols. Already most of it was gone, replaced by luxury appartments and shopping malls. A new generation of wealthy Chinese was replacing the old Beijingers, and the floating population from all around China which had descended on the city looking for work was being swept away.