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À force de voir des assassins, des alcoolos et des prostituées de la pire engeance, on croit que tout le monde est ainsi. Tant qu'on ne voit que ça, on se sent bien seul.
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Henry Hathaway

MAJ lundi 08 avril 2013
© D. R.

Biographie Henry Hathaway


Naissance à Sacramento le 13 mars 1898.
Mort à Los Angeles le 11 février 1985.
De son vrai nom, marquis Henri Léonard de Fiennes, Henry Hathaway est le descendant d'une lignée aristocratique belge par sa mère, la marquise d'origine hongroise Lillie de Fiennes. Son père est acteur et manager pour le théâtre. Il a à peine dix ans, qu'il tourne déjà dans un film pour jouer le rôle d'un enfant. Une première immersion dans le milieu cinématographique qui trouve très vite suite dans la multiplication de différents métiers dans les studios.

Excellent technicien, il travaille sur des films muets dirigés par Victor Fleming et Josef von Sternberg et, avec eux, effectue la transition vers le film parlant. C'est en 1932 qu'il réalise son premier film, un western - le genre marquera sa carrière -, Heritage of the Desert, avec Randolph Scott à qui il offre le premier rôle principal. Passionné par l'histoire de la colonisation du Grand Ouest américain (il faudra attendre 1962 pour qu'il tourne avec John Ford et George Marshall La Conquête de l'Ouest, une vaste fresque historique au casting impressionnant), Henry Hathaway se lance cependant également dans les grands films d'aventure hollywoodiens. Avec Les Trois Lanciers du Bengale avec Gary Cooper, il multiplie les nominations aux Academy Award. Il obtient celui du meilleur réalisateur.

Les années 1940 marquent le début de son immersion dans le film noir. Il atteindra des sommets en 1953 avec Marylin Monroe comme brillante interprète dans Niagara. La fin de sa carrière, marquée par ses nombreuses collaborations avec John Wayne avec comme apogée un Oscar du meilleur acteur dans Cent dollars pour un shérif, adaptation cinématographique de True Grit , de Charles Portis .

Tyrannique en studio, considéré comme un yesman, un réalisateur qui dit "oui" à ce que demandent les studios, Henry Hathaway n'échappe pas au film de guerre. En 1951, il réalise ainsi Le Renard du désert avec James Mason pour endosser le rôle du maréchal Rommel. En 1974, Henry Hathaway tourne son soixante-cinquième et ultime film, Hangup avant de s'éteindre neuf ans plus tard d'une crise cardiaque.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 03/12 Cinéma: John Ford immense à la Cinémathèque
  • 25/11 Cinéma: Le Parrain, du 35 mm et du Mexicain
  • 26/08 Cinéma: Festival polar action-cristolien - acte II
    Suite du festival polar à l'Action Christine* avec toujours autant de films de réalisateurs talentueux et quelques films méconnus. Ainsi, si les cinéphiles connaissent l'extraordinaire talent de Samuel Fuller, peut-être n'ont-ils pas vu ce Naked Kiss. Il en va de même pour Michael Curtiz, à jamais le réalisateur de Casablanca, dont on a l'occasion de découvrir en fin de semaine le Passage to Marseille. Habitué des lieux, L'Assassin sans visage, de l'inoxydable Richard Fleischer, dont le talent et la palette sont infinis. Enfin, si l'on passe outre (mais pourquoi donc ?) le film de Henry Hathaway, on ne peut pas ne pas aller voir celui de Stanley Kubrick, Ultime Razzia. Sinon, il y a quelques autres classiques... Mais on vous laisse les découvrir !

    Festival : le polar
    Le polar est un genre majeur qui ne se démode pas. Même si dans le cinéma d'aujourd'hui, il y a une tendance à fabriquer des films bourrés d'énormes effets pyrotechniques ou autres (facilement réalisés par informatique) dans lesquels les acteurs agissent comme des robots humanoïdes. Pourtant, des histoires d'hommes ou de femmes poussés à s'engager dans une voie criminelle, par un mauvais choix d'existence, par un contexte social dur ou injuste ou par faiblesse psychologique, les sujets ne manquent pas pour créer des œuvres passionnantes qui nous fascinent par la violence exposée, et par la vision sans concession qu'elles offrent de la société. Car beaucoup de réalisateurs ne faisaient pas de leurs personnages des héros positifs, montrant plutôt des individus inadaptés, souvent médiocres, tentant de survivre dans un monde sans pitié, et parfois de vrais déments, brutes sadiques ou psychopathes charmeurs et machiavéliques. Voici un programme qui en fait la démonstration.

    Mercredi 28 août :
    The Naked Kiss (The Naked Kiss), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 29 août :
    La Maison dans l'ombre (On Dangerous Ground), de Nicholas Ray (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Vendredi 30 août :
    Le Suspect (The Suspect), de Robert Siodmak (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 31 août :
    L'Impasse tragique (The Dark Corner), de Henry Hathaway (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 1er septembre :
    Ultime razzia (The Killing), de Stanley Kubrick (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 2 septembre :
    L'Assassin sans visage (Follow Me Quietly), de Richard Fleischer (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Mardi 3 septembre :
    Passage to Marseille (Passage to Marseille), de Michael Curtiz (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).


    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél. : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : La Maison dans l'ombre |Assassin sans visage |Samuel Fuller |Nicholas Ray |Richard Fleischer |Michael Curtiz

  • 25/06 Cinéma: Vincente Minelli & Film noir
  • 27/02 Cinéma: Howard Hawks & Henry Hathaway
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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