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Clément Rosset

MAJ vendredi 09 août 2013
© D. R.

Biographie Clément Rosset


Naissance à Carteret le 12 octobre 1939.
Entré à l'École normale supérieure en 1961, Clément Rosset devient agrégé de philosophie en 1964. Il enseigne la philosophie à Montréal de 1965 à 1967, puis à Nice jusqu'en 1998. Retraité depuis cette date, il vit à Paris et se consacre à son œuvre.
À travers ses écrits, il développe une philosophie de l'approbation inconditionnelle du réel, fidèle en cela à Nietzsche, dont il célèbre le côté musicien. (Le qualificatif de musicien s'applique d'ailleurs sans doute mieux à Rosset qu'à Nietzsche.) Sa vision tragique et joyeuse de l'existence s'oppose à la recherche de doubles, de remèdes à la cruauté du réel, comme à la recherche d'un sens caché de la vie, qu'un pan entier de la philosophie occidentale semble s'être donné pour tâche de découvrir. Opposition à la métaphysique, à la morale, à la philosophie idéaliste en général, qu'il développe dès 1960, avec La Philosophie tragique (écrit de jeunesse dont il raille souvent la lourdeur, la maladresse), ou dans ses études suivantes (beaucoup plus savantes, historiennes), mais également dans les deux essais, limpides, qu'il consacre à Schopenhauer, "philosophe de l'absurde" qui aura eu une grande influence sur lui, "philosophe de l'idiotie". Une influence paradoxale, puisque Rosset semble en accord sur à peu près tout avec le pessimiste de Francfort et en désaccord sur l'essentiel, à moins que ce ne soit l'inverse... Un peu comme plus tard, il tirera de constats communs et d'accords fondamentaux avec son ami Emil Michel Cioran des conclusions et variations radicalement opposées : oui, tout va sans doute pour le pire dans le pire des mondes possibles mais, sans qu'il n'y ait donc de motif raisonnable de s'en réjouir, Rosset y trouve motif d'une joie inconditionnelle. Dès 1976, avec Le Réel et son double, ses écrits deviennent plus personnels, plus brefs, et il y traite quasi exclusivement, trente ans durant, de nos réticences à accepter le réel, et des moyens ordinaires, parfois ingénieux, voire géniaux, que l'homme déploie pour lui échapper ou s'en protéger. Le côté littéraire et "conteur" de Rosset donnent alors libre champ à sa philosophie. La variété de ses illustrations déroute (et charme en loucedé) les philosophes professionnels comme les amateurs de philosophie. Le cinéma d'Alfred Hitchcock, celui de Jacques Tati, la mythologie grecque, mais aussi bien les aventures de Tintin, de Dupond et de Dupont, ouvrent à de pendables considérations sur l'existence, sur le réel, sur leur idiotie (leur côté unique, incomparable, sans reflet ni double). Essais, petits traités, abrégés et variations dont il rassemble l'essentiel dans un pavé : L'École du réel, paru en 2008. Depuis les années 1990, en marge de ses écrits philosophiques, Rosset, à son corps défendant, s'intéresse de près au rêve, au cauchemar, à la déréalisation tragi-comique dont ils sont souvent les théâtres cruels.
En 2013, il est lauréat du Prix Procope des Lumières.



site : http://www.clementrosset.com

Bibliographie*

Romancier :

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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