k-libre - auteur - Roger Corman

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Roger Corman

MAJ jeudi 29 janvier 2015
© D. R.

Biographie Roger Corman


Naissance à Detroit le 05 avril 1926.
Originaire du Michigan, Roger Corman suit les traces de son père jusqu'à l'université où il tente de se familiariser avec l'ingénierie. Cependant, il est beaucoup plus attiré par les lumières du cinéma et de sa réalisation. Après son diplôme, il travaille en qualité d'ingénieur durant... trois jours chez US Electric Motors. Il démissionne et devient homme de courses pour la 20th Century Fox, puis analyste de scénarios.
Après un trimestre à étudier la littérature anglaise moderne à l'université d'Oxford en Grande-Bretagne et un an à traverser l'Europe, Roger Corman retourne aux États-Unis avec l'intention de devenir scénariste et producteur pour le cinéma. Il vend son premier scénario en 1953. The House in the Sea est alors tourné l'année plus tard.
Horrifié par ce qu'était devenu au grand écran son scénario, Roger Corman s'empresse de ramasser son gain, de se construire un petit capital et de s'installer comme producteur. Dès la production de son deuxième film, il conclue un pacte avec American Releasing Corp. qui devient très vite American-International Pictures, l'un des studios indépendants les plus influents dans l'histoire du cinéma.
Sans aucune expérience, Roger Corman prend la direction de Cinq fusils à l'ouest (1955) puis les quinze années suivantes il réalise cinquante-trois films. C'est un réalisateur qui aime tourner rapidement avec de petits budgets. Il réalise ainsi neuf films en 1957 et en 1958. En 1960, il réalise La Petite boutique des horreurs en seulement deux jours !
Au début des années 1960, il entame un projet plus ambitieux avec l'adaptation des nouvelles d'Edgar Allan Poe avec pour la plupart Vincent Price à l'affiche. Son plus joli succès d'estime est aussi son plus joli échec commercial. Il s'agit de The Intruder (1962) avec le très jeune William Shatner, qui pointe du doigt les difficultés de l'intégration raciale dans le Sud. Malgré un prix au festival du film de Venise, Roger Corman jure que l'on ne l'y reprendra plus à vouloir passer un quelconque message politique ou social dans ses films.
À la fin des années 1960, il met un terme à sa carrière de réalisateur et se concentre sur la production en créant sa propre compagnie, New World. Il devient entre autres le distributeur américain d'Ingmar Bergman, Akira Kurosawa, Federico Fellini et François Truffaut. Il cède sa compagnie dans les années 1980 mais n'en abandonne pas moins la production. Il sort alors sa biographie qui devient très vite un best-seller. En 1990, il se remet derrière la caméra pour réaliser La Résurrection de Frankenstein.
Avec plusieurs centaines de films qui portent son nom au générique, Roger Corman est l'un des plus prolifiques producteurs. Qui plus est, seulement une douzaine d'entre eux ont connu un échec publique. Il a acquis plusieurs titres dont Le Roi du film culte et Le Pape du cinéma populaire. Il a servi de mentor à des réalisateurs comme Francis Ford Coppola, Martin Scorcese, Joe Dante ou encore James Cameron. Il a lancé de nombreux acteurs. Il a multiplié les apparitions à l'écran sur la fin de sa carrière. C'est ainsi qu'il est à l'écran du Parrain II en 1974, du Silence des agneaux en 1990 ou encore d'Apollo 13 en 1995.
En 2009, il est distingué d'un Academy Award for Lifetime Achievement.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 07/04 Cinéma: Polars et plaisirs du cinéma - acte II
  • 01/04 Cinéma: Polars en 35 mm
    L'Action Christine* célèbre encore et toujours les films qui lui sont chers et les valeurs qui lui tiennent à cœur. C'est peut-être encore plus le cas dans une semaine à la double thématique particulièrement personnelle. Outre le film noir, qui a fait l'objet de nombre de festivals, il y a ces nouvelles copies qui permettent de voir en un nouveau master 35 mm des films incontournables comme La Nuit du chasseur, de John Huston avec Robert Mitchum en pasteur un tantinet dérangé. John Huston, il en est beaucoup question cette semaine. Tout comme Vincente Minnelli (mais pour des comédies). Enfin, Michael Curtiz, William A. Wellman ou Roger Corman naviguent sur les eaux des mauvais genres de série B. Et ce n'est pas pour nous déplaire.

    Festival 1 : le polar
    "Le polar est un genre majeur qui ne se démode pas. Même si dans le cinéma d'aujourd'hui, il y a une tendance à fabriquer des films bourrés d'énormes effets pyrotechniques ou autres (facilement réalisés par informatique) dans lesquels les acteurs agissent comme des robots humanoïdes. Pourtant, des histoires d'hommes ou de femmes poussés à s'engager dans une voie criminelle, par un mauvais choix d'existence, par un contexte social dur ou injuste ou par faiblesse psychologique, les sujets ne manquent pas pour créer des œuvres passionnantes qui nous fascinent par la violence exposée, et par la vision sans concession qu'elles offrent de la société. Car beaucoup de réalisateurs ne faisaient pas de leurs personnages des héros positifs, montrant plutôt des individus inadaptés, souvent médiocres, tentant de survivre dans un monde sans pitié, et parfois de vrais déments, brutes sadiques ou psychopathes charmeurs et machiavéliques. Voici un programme qui en fait la démonstration."

    Mercredi 2 avril :
    The Naked Kiss (The Naked Kiss), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Jeudi 3 avril :
    Les Démons de la liberté (Brute Force), de Jules Dassin (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Vendredi 4 avril :
    Key Largo (Key Largo), de John Huston (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 5 avril :
    Le Port de la drogue (Pickup on South Street), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 6 avril :
    Quand la ville dort (The Asphalt Jungle), de John Huston (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 7 avril :
    Mitraillette Kelly (Machine Gun Kelly), de Roger Corman (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 8 avril :
    L'Ennemi public (The Public Ennemy), de William A. Wellman (14 heures, 16 heures & 18 heures).

    Festival 2 : plaisirs de cinéma
    L'évolution de la technique cinématographique nous a obligés à nous équiper pour la projection numérique. Chaque année ressortent en version numérique quelques classiques du patrimoine, mais des milliers de titres risquent d'attendre longtemps avant d'être à nouveau sur les écrans, s'ils le sont un jour. C'est pourquoi nous avons voulu garder la possibilité de projeter des copies 35 mm afin de pouvoir montrer des films rares et originaux comme la plupart de ceux qui figurent dans ce programme.

    Mercredi 2 avril :
    Mandalay (Mandalay), de Michael Curtiz (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 3 avril :
    La Femme modèle (Designing Woman), de Vincente Minnelli (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 4 avril :
    Le Charlatan (Nightmare Alley), de Edmund Goulding (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 5 avril :
    L'Arrangement (The Arrangement), de Elia Kazan (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 6 avril :
    Reflets dans un œil d'or (Reflections in a Golden Eye), de John Huston (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 7 avril :
    Qu'est-ce que maman comprend à l'amour (The Reluctant Debutant), de Vincente Minnelli (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 8 avril :
    La Nuit du chasseur (The Night of the Hunter), de Charles Laughton (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél. : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : L'Ennemi public |Samuel Fuller |William A. Wellman |Michael Curtiz

  • 07/08 Cinéma: Jerry Lewis, Scorcese et le film noir
  • 31/07 Cinéma: Film noir, Gene Wider & Jerry Lewis
  • 09/07 Cinéma: Jerry Lewis et films noirs
  • 25/09 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes
  • 11/09 Cinéma: Film noir et Ernst Lubitsch
  • 27/03 Cinéma: Le retour des "Bad Guys"
  • 19/03 Cinéma: Les mauvais garçons
  • 31/01 Cinéma: 2e semaine de la quinzaine des réalisateurs et films oubliés à l'Action Christine
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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