k-libre - auteur - Patricia Wentworth

C'était peut-être vrai que les choses avaient changé pendant qu'Ange était au trou. Jamais un malfrat de son époque n'aurait parlé de lisibilité ou de rigueur.
Henri Bonetti - Monet, money
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

vendredi 29 mars

Contenu

Patricia Wentworth

MAJ mercredi 05 janvier 2022
© D. R.

Biographie Patricia Wentworth


Naissance à Mussorie le 18 janvier 1878.
Mort à Camberley le 28 janvier 1961.
Dora Amy Elles – qui adoptera assez tôt dans sa carrière de romancière le pseudonyme de Patricia Wentworth – est la fille d'un général de l'armée britannique. Née aux Indes (dans l'État de l'Uttarakhand ; région qui sera par la suite rattachée au Pakistan), elle est élevée en Angleterre, mais revient dans son pays natal dès ses études terminées. C'est là qu'elle fait ses premières armes littéraires en publiant des textes dans une gazette lue par les civils et les militaires anglais. En 1906, veuve du lieutenant-colonel George Dillon, elle retourne en Angleterre avec ses enfants et s'y installe définitivement. En proie à des difficultés financières, elle publie en 1910, sous son nom de veuve, Dora Dillon, son premier roman, situé pendant la Révolution française et largement teinté de romance : A Marriage Under the Terror. En 1923, elle publie son premier roman policier, The Astonishing Case of Jane Smith suivi en 1924 par The Annam Jewel... et ce sera désormais la veine qu'elle exploitera, quasi exclusivement, et avec succès. En 1928 elle crée une "armchair detective" archétypique en la personne de miss Maud Silver, qui mènera sous sa plume pas moins de trente-deux enquêtes, la première étant Grey Mask et la dernière The Girl in the Cellar (1961). Son second mari, le lieutenant-colonel George Turnbull, qu'elle a épousé en 1920, restera son fidèle secrétaire, transcrivant ses romans qu'elle lui dicte – affectée d'une très mauvaise vue elle ne peut écrire elle-même – puis relisant à haute voix les manuscrits, suggérant ici ou là des corrections, des traits d'humour... Une fois le récit entièrement écrit, relu et corrigé, il est envoyé à une dactylographe qui le tape et le renvoie à l'auteure, qui relit et corrige à nouveau assistée de son mari avant que le roman soit envoyé finalement à l'éditeur. Sans doute doit-on le style soigné et la construction rigoureuse des récits à ce soin apporté aux relectures successives.
Très prolifique, la "Teacake Lady" a à son actif quelque quatre-vingts romans – mais sa notoriété en France repose surtout sur les trente-deux "Enquêtes de miss Maud Silver".


Bibliographie*

Romancier :

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



publicité

Pied de page