k-libre - auteur - Sergio González Rodríguez

J'ai toujours eu pour principe de ne jamais recourir à la police lorsque Blancs et gens de couleur s'affrontent. N'oublie pas que la loi est avant tout la loi du Blanc. C'est lui qui l'a instituée et c'est lui qui l'applique. Il lui arrive, par-ci par-là, de nous permettre de l'invoquer pour régler des différends entre nous, mais lui s'en sert toujours à son profit. C'est sa loi, et non la nôtre, et nous avons tout à perdre à ne pas le garder à l'esprit.
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lundi 27 mars

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Sergio González Rodríguez

MAJ vendredi 11 décembre 2009

Biographie Sergio González Rodríguez


Sergio González Rodríguez (1950) travaille pour le grand journal mexicain Reforma et a collaboré à de très nombreuses revues culturelles et politiques en Espagne et au Mexique.
Depuis 1995, il s’intéresse à une affaire sur laquelle on a beaucoup écrit, filmé, photographié, voire chanté. Parmi les villes du nord du Mexique, à la frontière avec les États-Unis figure Ciudad Juárez, dans l’État de Chihuahua, où se concentrent d’innombrables "maquiladoras", usines d’assemblage et de fabrication, dont les produits sont immédiatement exportés vers les États-Unis, et où la main-d’œuvre est essentiellement féminine. Or, entre 1993 et 2007, plus de 500 femmes y ont été tuées dans des conditions épouvantables, souvent après avoir été torturées et mutilées, sans qu’on ait pu mettre fin au massacre. C’est cette enquête à haut risque (l’auteur a été gravement agressé en 1999 et menacé de mort à plusieurs reprises) que restitue Des os dans le désert, publié en 2002, où alternent reportage, chronique et essai. Sergio González s’attache à resituer ces crimes dans un double contexte : d’un côté, ce qu’on pourrait appeler une "culture du Nord", articulée autour de la triade : satanisme, trafic de drogue, sacrifices humains, et d’autre part un Mexique parallèle, secret et puissant, dominé par la corruption et l’impunité : "L’état de droit au Mexique est une fiction" affirme l’auteur qui figure comme personnage dans l’immense roman posthume 2666 du Chilien Roberto Bolaño qui fait de cette affaire l’incarnation du Mal absolu.


Bibliographie*

Romancier :

  • 2008 - L'Homme sans tête (Passage du Nord-Ouest "Traductions contemporaines", octobre 2009)
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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