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27 juillet 2013
© David Delaporte / k-libre
Série pour la plage (4)
Désœuvrement et littérature. Il y a bien mieux à faire que de fumer des joints à l'ombre de son immeuble. Par exemple : fumer des joints au pied de son immeuble en lisant Une apologie des oisifs, de Robert-Louis Stevenson. Avec Stevenson, il devient du reste rapidement inutile, voire harassant, de fumer quoique ce soit. Sa parabole, Will du moulin, est d'excellente qualité également : sans trop charger la mule, il vous paie véritablement un voyage dans les Cévennes. Et bientôt, L'Île au trésor ne vous sera plus qu'à un pâté de maison, à un carré de verdure près. Vous vous emmerdez ? Un petit effort : ennuyez-vous.
Par Stéphane Prat
27 juillet 2013
Série pour la plage (3)
Perec's not dead. Je me souviens avoir intégralement lu Un privé à Babylon, de Richard Brautigan, dans une Fnac parisienne. Je me souviens de l'air intellectuel que se donnait l'imbécile qui me suivait depuis mon arrivée dans ...
Par Stéphane Prat27 juillet 2013
Série pour la plage (2)
Lire à la plage. On ne lit pas beaucoup mieux au cabinet. Surtout Henry Miller. Mais en plein hiver, quand on vient de rompre avec sa vie, et qu'une Leffe pression est à peu près aussi utile à votre âme qu'un dentier en papier...
Par Stéphane Prat27 juillet 2013
Série pour la plage (1)
Des ratés. Qu'on ne trouve plus de romans de gare dignes de ce nom, aujourd'hui, dans les gares, voilà moins la preuve que les romans qu'on y trouve désormais sont ratés, ou celle, collatérale, qu'on ne raterait plus son train...
Par Stéphane Prat30 juin 2013
Série criminelle (23)
Grisbi or not Grisbi. Touchez pas au Grisbi d'Albert Simonin : Le cave, en vous, immanquablement, se rebiffe.
Retrouvez l'ensemble des Séries criminelles.
30 juin 2013
Série criminelle (21)
Un grand Saigneur. Chéri-bibi s'est saigné bien davantage encore qu'il n'a saigné son prochain. Voilà au moins un personnage doué d'un indéniable sens du don.
Retrouvez l'ensemble des Séries criminelles.
09 juin 2013
Série criminelle (20)
Milieu sans milieu. Les codes du polar, du drame criminel, sont comme les codes d'honneur du Milieu crapuleux, qui s'est toujours plus ou moins plaint de n'être plus ce qu'il était et que ses lois non-écrites se soient inexora...
Par Stéphane Prat09 juin 2013
Série criminelle (19)
L'indien aux cheveux les plus courts du monde. On disait d'Élan-qui-Charge qu'il n'avait pas l'air d'un indien Pikuni. Un indien Pikuni n'est pas censé se couper les cheveux aussi court, ni même se faire prescrire une paire de...
Par Stéphane Prat