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Des billets et des barreaux
Van Hekkin a décidé de signer un dernier grand coup avant de se retirer : voler un diamant géant de la Bank of Tokyo. Seulement, la présence de gangsters français n'est pas du goût de la mafia japonaise et le casse ne sera pas simple...
Toute ressemblance avec Du rififi à Paris n'est pas pure coïncidence. Comme l'explique le producteur Jacques Bar, en bonus, l'idée consistait à faire une version tokyoïte du polar parisien de Jules Dassin. Derrière la caméra, Jacques Deray, réalisateur débutant qui aime filmer les villes. Au scénario, Auguste Le Breton serait le bienvenu, il a fourni la matière première de Rififi à Paris. Seulement, le romancier est un affreux casanier qui refuse de s'éloigner du Vézinet. Alors, on fait appel à un jeune qui a le goût du voyage : José Giovanni. Il signera scénario et dialogues "d'après une histoire originale d'Auguste Le Breton", comme le dit la jaquette.
Le film se divise en deux grandes parties : la préparation du coup malgré l'animosité des bad boys locaux ; puis le cambriolage. Charles Vanel excelle avec un jeu fermé et sec. Karl Bohem, transfuge de.. Sissi, joue un jeune premier sombre. La présence menaçante du gang japonais et le non-sous-titrage des dialogues ajoutent au mystère. Le casse est un monument. C'est un classique !
Avec Charles Vanel, Karl Boehm, Keiko Kishi, Barbara Laas.
Bonus. Interview du producteur Jacques Bar (7'), filmographies de Jacques Deray et Charles Vanel, bande-annonce.
Citation
Vous faites une crise d'honnêteté ? Méfiez-vous, c'est difficile de changer de vie.