Proies

Il n'ose soutenir le regard de l'homme qui le réprimande, s'attarde si peu sur lui qu'il ne retient qu'un détail de son visage, une fine moustache ciselée en ligne au-dessus de la lèvre. Un homme défini par un seul détail, la moustache ; une seule attitude, la colère. Il n'en faut pas plus pour exister.
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vendredi 19 avril

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Roman - Thriller

Proies

MAJ vendredi 10 septembre 2010

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 21,5 €

Mo Hayder
Gone - 2010
Traduit de l'anglais par Jacques-Hubert Martinez
Paris : Presses de la Cité, juin 2010
436 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-258-08041-6
Coll. "Sang d'encre"

Le meilleur est à venir

Quand survient un vol de voiture dans lequel se trouvait une petite fille, le commissaire adjoint Caffery est persuadé que c'est une agression qui a mal tourné et non un kidnapping. Mais lorsqu'une deuxième fillette est enlevée dans les mêmes conditions et que le ravisseur prend contact avec la police, la perspective d'être confronté à un pédophile assassin d'enfants commence à s'imposer dans l'esprit des enquêteurs. Le sergent Phoebe Marley, dont la brigade accumule bourdes sur bourdes, va se jeter à corps perdu dans cette affaire, dans l'espoir de redorer un peu son blason, alors que Caffery, en proie à des doutes existentiels, va tenter de trouver des réponses auprès du Marcheur, vagabond mystérieux à l'omniscience digne d'un Shaman.
Passées les premières pages, on a un amer sentiment de déjà-vu, l'impression que Mo Hayder nous livre une recette éculée avec des ingrédients insipides et indigestes : kidnappeur d'enfant, un flic semblant trop sûr de lui, une autre qui cache un cadavre. Pourtant, en parfait chef cuistot, Mo Hayder réussit à faire avec de la mélasse, une pâtisserie goûteuse et savoureuse, du genre de celles que l'on se surprend à apprécier davantage après chaque bouchée, et que l'on termine avec le regret d'être déjà arrivé au bout en se disant "j'en reprendrais bien un autre".


On en parle : La Tête en noir n°146

Citation

Janice n'avait pas envie de le voir, elle ne l'aurait pas supporté parce qu'au fil de la journée – non, au fil des années - elle s'était aperçue qu'elle n'aimerait jamais son mari autant qu'elle aimait sa fille.

Rédacteur: Fabien Hérisson mercredi 08 septembre 2010
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