Les Enfants, le shérif et les affreux

Le culte du soupçon est matérialisé par la densité anormale de zones sous vidéosurveillance. À tel point qu'on se demande comment les gens arrivent à tuer ici, et à une fréquence pareille. Il suffit d'une voiture inconnue pour que mille témoins apparaissent. Des témoins sans pudeur, qui ne craignent pas de se mettre à la fenêtre ou sur le balcon pour te dévisager les bras croisés, tous ensemble, en silence, histoire que tu te sentes cerné. Voilà la grande contradiction.
Dario Correnti - La Nostalgie du sang
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 18 avril

Contenu

Roman - Noir

Les Enfants, le shérif et les affreux

Western MAJ mercredi 15 décembre 2010

Note accordée au livre: 4 sur 5

Poche
Inédit

À partir de 6 ans

Prix: 5 €

Mathis
Paris : Thierry Magnier, octobre 2010
46 p. ; 15 x 11 cm
ISBN 978-2-84420-847-7
Coll. "Petite poche"

Quand la marmaille révolutionne le western

Janine Smith, dit Jane ou Mademoiselle Smith a dix ans. Elle vit à Creek Village avec ses parents. Son amoureux s'appelle Billy Lockwood, il a onze ans et s'est fait renvoyer de l'école. Jane, elle, va à l'école tous les jours, et comme tous ses camarades, elle est terrorisée par leur affreux maître, Monsieur Flaherty.
Son père est ami avec le shérif, Robert Farnum. Ce dernier a besoin de lui pour arrêter (ou même descendre !) un affreux bandit récemment libéré, John Moore. Jane va alors mettre en place un plan particulièrement étonnant avec ses camarades de classe. Elle veut à tout prix protéger son père.
Saloon, vengeance, chevaux, étoile de shérif, duel, revolver, tout est réuni pour une ambiance western. Mais cette fois-ci, les héros ont une dizaine d'années, ne sont pas armés et leur plus grande peur n'est pas un dangereux criminel armé, mais un professeur aux coups de règle faciles. Jane, jeune héroïne, est dépassée par les événements. Stressée au point d'en perdre les cheveux, elle va tout de même tout risquer pour son père et elle finira aussi par triompher de l'affreux Monsieur Flaherty.
Court mais intense, ce "Petite poche" de Mathis joue au dur. Il nous prouve que même si les grands font peur, ils n'ont pas toujours raison et ne sont pas invincibles, quelle que soit la manière de les battre...

Citation

En moins de temps qu'il faut pour le dire, John Moore était recouvert d'une grappe d'enfants. Il s'est écroulé sous le poids de la jeunesse et le shérif en a profité pour lui passer les menottes.

Rédacteur: Laura Durand mardi 14 décembre 2010
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page