Une odeur de havane

Il n'était pas programmé que Laëtitia, cette jeune fille radieuse aimée de tous, finisse comme un animal de boucherie.
Ivan Jablonka - Laëtitia ou la fin des hommes
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

vendredi 29 mars

Contenu

Roman - Policier

Une odeur de havane

Finance MAJ lundi 10 janvier 2011

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 17 €

Jean-Marie de Morant
Paris : Héloïse d'Ormesson, février 2010
206 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-35087-133-2

Polar de série avec un soin d’écriture louable...

Le policier Joachim Kenner reprend du service pour enquêter sur le meurtre de Juliette Garcin, employée dans une banque franco-libanaise. Il découvre vite que la morte menait une seconde vie à Beyrouth. Quel rapport avec la disparition de la grande journaliste Sophie Marge, qui inquiète son mari ?
Un polar qui promet "les dessous d'un Moyen-Orient explosif"... mais ne tient guère ses promesses sur ce point : les révélations sont assez périphériques et n'en apprennent pas plus qu'un simple article de la presse. La résolution de cette enquête est d'ailleurs assez expéditive et ne manque pas d'une certaine naïveté : on se doute qu'une enquête à la "mille milliards de dollars" risque peu de changer le monde de la finance... Ce texte se situe d'ailleurs aux confins du genre : si le choix d'une double narration et de chapitres courts fait polar, l'écriture, elle, cherche à plonger un peu plus loin dans la personnalité des protagonistes. On en regrette d'autant plus que ce court roman écrit pas un journaliste politique réputé n'ait pas cherché à aller un peu plus loin dans les mécanismes de la finance internationale et ses collusions avec des milieux plus douteux... du coup, le résultat n'est pas désagréable, mais assez anecdotique.

Citation

Juliette avait couru et s'était débattue. Son corps gisait là, en bordure de la forêt de Marly-le-roi. Ses yeux verts semblaient fixer les arbres à moitié dénudés, avec leurs branches entrouvertes comme ses jambes. Les gouttes de pluie avaient zébré délicatement son visage terreux.

Rédacteur: Thomas Bauduret lundi 03 janvier 2011
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page