Never mort

Une musulmane initiée au polythéisme hindou ! À la divinité de la création et de la destruction ! Mais c'est de l'apostasie. Moi qui croyais que c'était puni de mort au Pakistan.
Barouk Salamé - Arabian thriller
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

vendredi 04 octobre

Contenu

Roman - Policier

Never mort

Pastiche - Disparition MAJ mardi 29 mars 2011

Note accordée au livre: 2 sur 5

Poche
Inédit

Tout public

Prix: 6 €

Odile Barski
Paris : Le Masque, mars 2011
284 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-7024-3586-1
Coll. "Masque jaune", 2532

The Raven is not un film de Claude Chabrol

Le roman est dédié à la mémoire de Claude Chabrol et par instants, au fil de la lecture, on se demande si effectivement, il ne s'agit pas là d'un travail de scénariste (ce qu'est effectivement Odile Barski) qui, peut-être en raison de la mort du cinéaste, n'aurait pas abouti. C'est d'ailleurs sans doute là la limite de cet exercice qui, pour sympathique qu'il soit n'arrive jamais totalement à accrocher l'attention du lecteur.
Le cinéma de Chabrol est réputé pour tourner autour de thèmes policiers, voire y plonger avec délectation : ici lors de l'enterrement d'une personnalité du monde de la culture, on découvre que le cadavre a disparu. L'enquête sert souvent plus à révéler les turpitudes du monde bourgeois qu'à s'intéresser aux mécanismes policiers. La détective se balade et digresse au milieu de l'entourage du mort. Un environnement qui s'avère être un véritable panier de crabes. Les descriptions psychologiques, qui rappelleront aux amateurs du maitre le découpage au scalpel de Masques avec Philippe Noiret, sont l'attrait principal du texte. Que ce soit des cinéastes amis du mort qui essaient de s'emparer de son aura pour leur propre œuvre, de sa fille écrasée par le poids paternel et qui vit comme nègre de l'édition ou l'épouse aimante qui veut statufier son Grand Homme.
Le cinéaste était également très intéressé par la nourriture et la gourmandise et tout au long du texte les recettes et mets vont passer, servant de lien. Toute la vérité de l'intrigue est révélée durant les préparatifs d'un repas et son absorption. Les agapes offrent un contrepoint aux scènes décrivant les ateliers du croque-mort, où rode un jeune suspect, si convaincant qu'il ne peut être qu'innocent.
Mais rien n'existe sans humour, ironie et distance, et Odile Barski se parodie et s'amuse avec le polar. Le cadavre qui disparait va être suivi par des tentatives d'empoisonnements qui n'existent peut-être pas, des morts découverts qui sont juste assommés, une enquête qui n'en est pas vraiment une et dont l'indice principal sera une bouteille de whisky qui permet de découvrir la vérité en Écosse ! Un véritable délire barskien...


On en parle : La Tête en noir n°149

Citation

Les analystes sont très mauvais pour les bons élèves. On pédale avec eux et on n'avance pas.

Rédacteur: Laurent Greusard mardi 29 mars 2011
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page