Le 9e jugement

Les familiers du mitan, ça effrayait son bourgeois et sa sauterelle, fut un temps. L'impression des séries noires tournait à plein, à l'époque. Aujourd'hui, les verbeux du polar n'en pincent que pour les chevelus ou ces pedzouilles de gauchistes qui se sont mis au genre.
Marek Corbel - Auguste l'aventurier
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

samedi 12 octobre

Contenu

Roman - Thriller

Le 9e jugement

Social - Braquage/Cambriolage - Assassinat MAJ vendredi 23 décembre 2011

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 20 €

James Patterson & Maxine Paetro
The 9th Judgment - 2010
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Thiberville
Paris : Jean-Claude Lattès, novembre 2011
316 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-7096-3644-5

Hello Kitty & Scorpio

Nouveau modèle de la chaîne de production Patterson, ce neuvième de la série "Le Women's murder club" est chargé de faire oublier des épisodes précédents décevants (et un Bons baisers du tueur également bien raté). La machine repart sur de bonnes bases : fini les interminables développements romantiques voire érotiques qui alourdissaient les précédents opus, l'ensemble est considérablement dégraissé, avec toujours ces chapitres courts désormais obligatoires, mais sans déluge de cliff-hangers qui cassent le rythme. On a également droit à deux intrigues parallèles qui vont se croiser (ô surprise !) : on rencontre une monte-en-l'air surnommée "Hello Kitty" prise sur le vif lors de son dernier cambriolage chez Marcus Dowling, un acteur de renom ; mais l'acteur en profite pour tuer sa femme et la faire accuser ! Comment pourra-t-elle se disculper ? D'un autre côté, un vétéran d'Irak se met à abattre des mères et leurs bébés en plein parking afin de faire chanter la ville (tueur rappelant l'immonde Scorpio de L'Inspecteur Harry !). Il est dommage que le développement sur la déshumanisation du personnage (dont on connaît l'identité dès le départ), ex-soldat exterminateur au nom de l'oncle Sam dont le stress post-traumatique en a fait un sociopathe, n'ait pas été plus développé, mais on n'est pas là pour faire de la psychologie... Et si les deux affaires se nouent d'une façon inattendue, mais moyennement crédible et qu'il ne faut pas s'attendre à des fleurs de style, l'ensemble est sans temps mort, ni véritable défaut, comme une machine bien huilée.

Citation

J'en étais arrivé à un niveau de stress tel que même le sifflement de la bouilloire me faisait sursauter.

Rédacteur: Thomas Bauduret mercredi 21 décembre 2011
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page