L'Homme des vallées perdues

- En ce qui me concerne, tout son sex-appeal est dans son coffre [...] Son sex-appeal va augmenter dans dix jours. 850000 francs ! - Chéri, n'oublie pas, tu es Gaston Monescu, tu es un escroc. Je te veux en escroc, je t'aime en escroc.
Ernst Lubitsch - Haute pègre
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jeudi 28 mars

Contenu

DVD - Western

L'Homme des vallées perdues

Social - Crépusculaire MAJ samedi 18 août 2012

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 15,59 €

George Stevens
Scénario adapté de l'œuvre de Jack Schaefer
Shane - 1953
Paris : Paramount Pictures France, décembre 2003
1 DVD VO/VOST Zone 2 ; couleur ; 19 x 14 cm
Coll. "Les Westerns"

Actualités

  • 16/04 Cinéma: Westerns et charlatanisme
  • 09/04 Cinéma: Tyrone Power est Le Charlatan à L'Action Christine
  • 02/04 Cinéma: Shane & Lancaster : acte II
    En marge de ses programmations habituelles - avec une double thématique identique à la semaine précédente (à savoir L'Homme des vallées perdues, western de George Stevens à l'honneur dans une salle pendant que Burt Lancaster s'assied dans l'autre) -, L'Action Christine s'offre une semaine chargée avec un Festival du cinéma péruvien, un festival "L'Europe autour de l'Europe" et une soirée - le 9 avril à 20 h 30 - consacrée au film À peine ombre, de Nazim Djemaï, qui s'intéresse à la clinique psychiatrique. Dans ces conditions, l'on comprend aisément que les programmations qui nous sont chères soient allégées. Mais, pour ceux qui aiment Burt Lancaster, revoir Douze hommes en colère, Les Tueurs ou même Les Démons de la liberté, relèvera de la pure jouissance cinématographique.

    Exclusivité : L'Homme des vallées perdues, de George Stevens
    "L'un des westerns les plus célèbres dans les années qui suivirent sa réalisation, avant qu'ait lieu la nécessaire réestimation des valeurs consacrées du genre. Shane ne peut en aucun cas être mis sur le même plan qu'un western de Ford ou de DeMille, de Mann ou de Nicholas Ray. C'est avant tout un superbe spectacle familial, un admirable album d'images, filmé dans des extérieurs magnifiques auxquels le Technicolor de l'époque donne une saveur poétique toute particulière. George Stevens tint à conserver dans plusieurs de ses plans des variations de luminosité très spectaculaires et rarement tolérées par les chefs opérateurs. Réaliste dans le détail des décors, des costumes, de la lumière, le film présente une vision simplifiée et idéalisée de la vie dans l'Ouest, telle qu'elle est vue par un gamin de dix ans, fils d'un couple de colons, et qui est sans doute le personnage le plus important de l'histoire. Sa présence nettement marquée dans la plupart des scènes justifie en partie le shématisme de l'action, son culte du héros "bigger than life", son manichéisme presque caricatural (dans un rôle de tueur sadique qui le fit remarquer du public et qui allait inspirer le dessinateur de bande dessinée Morris, le créateur de Lucky Luke, pour le personnage de Phil Defer, Jack Palance frôle la parodie). Une scène résume l'aura du personnage : quand il entre dans un saloon désert, le chien présent se lève et, la queue basse, sort du champ de la caméra, sans doute pour aller lécher sa patte. Shane appartient à cette lignée de films d'aventures pour enfants dont le thème central est justement la découverte de la violence et de la beauté du monde par un enfant et n'a rien à voir avec le nouveau courant du western adulte et moderne des années 1950. "
    Jacques Lourcelles (Dictionnaire du cinéma/Robert Laffont).

    Mercredi 3 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures & 16 h 30).
    Jeudi 4 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 5 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 6 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 7 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 8 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures & 16 h 30).
    Mardi 9 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures).

    Festival : Burt Lancaster
    "À l'occasion de la réédition de Fureur apache de Robert Aldrich, nous vous proposons neuf films, dans lesquels Burt Lancaster fait preuve de sa capacité à interprêter des rôles totalement opposés, allant du combattant libertaire au 'looser' désabusé. Quel que soit le personnage, il lui donne une vérité indéniable, le marquant de son grand talent, de son jeu extrêmement travaillé et de sa forte présence. Ces œuvres de grands réalisateurs sont des jalons incontournables de sa longue et riche carrière d'acteur."

    Mercredi 3 avril :
    Les Démons de la liberté (Brute Force), de Jules Dassin (14 heures).
    Jeudi 4 avril :
    Les Amants traqués (Kiss the Blood Off My Hands), de Norman Foster (14 heures).
    Vendredi 5 avril :
    Les Tueurs (The Killers), de Robert Siodmak (14 heures).
    Lundi 8 avril :
    Douze hommes en colère (12 Angry Men), de Sidney Lumet (14 heures).
    Mardi 9 avril :
    Les Démons de la liberté (Brute Force), de Jules Dassin (14 heures, 16 heures & 18 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : L'Homme des vallées perdues |Fureur apache |Terreur apache |George Stevens |Norman Foster |Robert Aldrich |Jack Schaefer |William Riley Burnett

  • 27/03 Cinéma: Shane & Lancaster : acte I

Tueur en quête de rédemption

Un tueur à la dérive sujet à des questions existentielles arrive dans une ferme sous les yeux apeurés puis émerveillés d'un jeune enfant. Dans un Far West où la loi du plus fort domine, les terrains appartiennent aux éleveurs de bétail propriétaires de ranch. C'est l'heure du Cattle Kingdom. Shane va être obligé de reprendre le colt afin de déjouer les projets de Ryker, et permettre ainsi aux métayers de vivre pleinement et paisiblement. Le mérite principal de ce film réalisé en 1953 par George Stevens est d'avoir permis à l'excellent roman de Jack Schaefer de sortir de l'ombre. Son adaptation est basique et le film s'embourbe dans des longueurs inhérentes au souhait du scénariste, A. B. Guthrie de coller aux dialogues du roman. Du coup, on a l'impression que Stevens rallone la sauce dans ses plans afin de laisser respirer ces dialogues qui peu à peu nous asphyxient. Et puis, soyons honnête, Alan Ladd en tueur en quête de rédemption avec son visage de joyeux poupon imberbe n'est guère crédible malgré une gestuelle exagérée au regard de celui qu'il affrontera en fin de film incarné par Jack Valance (son personnage sera repris en un hommage appuyé dans Cat Ballou par Lee Marvin). Hormis Alan Ladd, le casting est la plus grande réussite de ce film. Van Heflin est convainquant en fermier pugnace, Jean Arthur est troublante, malgré une voix qui a tendance à monter dans les aigus, en femme bousculée sentimentalement par deux hommes, et Brandon deWilde, cet adolescent blond aux yeux flamboyants, tient son rôle de narrateur et d'acteur central à merveille. En outre, Ben Johnson et Edgar Buchanan donnent au casting deux seconds rôles incontournables du film western de l'époque. La trame sera reprise par Clint Easwood dans Pale Ryder, la scène de l'enterrement, elle, sera décalquée dans Il était fois dans l'Ouest, de Sergio Leone, preuve s'il en fallait que ce film, malgré ses faiblesses, a influencé le western par les thématiques sociales qu'il développe... auxquelles il incombe d'ajouter de vrais et beaux décors d'extérieur, des paysages époustouflants fort bien filmés, et une faune omniprésente.

Extrait de L'Homme des vallées perdues en VF :


L'Homme des vallées perdues : 118 min. réalisé par George Stevens sur un scénario d'A. B. Guthrie adapté du roman L'Homme des vallées perdues de Jack Schaefer avec Alan Ladd, Jean Arthur, Van Heflin, Brandon deWilde, Jack Palance, Ben Johnson, Edgar Buchanan, Emile Meyer, Elisha Cook...
Bonus. Bande-annonce. Commentaires de George Stevens Jr & Ivan Moffat

Citation

Un revolver n'est pas pire qu'une hache, qu'une bêche... Il vaut ce que vaut l'homme qui le tient.

Rédacteur: Julien Védrenne jeudi 05 décembre 2013
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