Alice au Maroc

Elle savait que Byrne se lancerait désormais dans une expédition pour rendre visite aux membres encore vivants des familles de ces fillettes mortes, pour leur raconter l'histoire telle qu'il pensait qu'elle s'était déroulée.
Richard Montanari - Confession
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

lundi 04 novembre

Contenu

Roman - Policier

Alice au Maroc

Écologique MAJ jeudi 12 mars 2009

Note accordée au livre: 3 sur 5

Poche
Inédit

À partir de 10 ans

Prix: 5,9 €

Caryl Férey
Jacques Ferrandez (illustrateur de couverture)
Paris : Syros, mars 2009
130 p. ; 18.5 x 11 cm
ISBN 978-2-74-850787-4
Coll. "Souris noire"

Des figues et des hommes aux portes du désert

Alice, son père et son amie Atika rejoignent au Maroc sa maman, géologue, bloquée sur place après la mort d'un membre de son équipe en plein Atlas alors qu'il prélevait des échantillons d'eau. Dès leur arrivée, les deux amies profitent différemment de leur escapade. C'est tout d'abord Atika qui est enlevée en plein souk de Marrakech pour se retrouver dans une palmeraie aux mains d'un chef Berbère. Ensuite, c'est Hamed, un jeune Berbère aux yeux bleus qui leur en fait voir de toutes les couleurs. Non content de faire chavirer leur cœur, il les laisse dériver dans une rivière en furie après avoir échappé par miracle à une chute de rochers. Hamed est un membre de l'équipe de géologie. Et si Hamed était le criminel que la police recherche ? Si c'était lui qui pollue l'oued qui coule dans la vallée des Roses ? Alice, ses parents et Atika fomentent un plan pour démasquer Hamed, quand ce dernier s'enfuit en pleine nuit...

Caryl Férey nous emmène dans un Maroc riche en couleurs où les montreurs de singe s'en donnent à cœur joie au milieu de mille senteurs. On suit avec sympathie les aventures d'Alice et d'Atika "celle qui sauve la vie". Des burnous cachent des êtres malfaisants mais aussi des âmes pures. Il est aisé de porter un jugement autant rapide que mauvais. Nos enquêtrices de gazelles si elles n'ont pas à rougir de leur prise d'initiatives n'y échapperont cependant pas au moment de la séparation déchirante d'avec le beau Berbère aux yeux bleus. Une belle histoire qui apprend à ne pas juger trop vite ses semblables. Avec, en prime, une leçon d'écologie.

Citation

On était les filles les plus heureuses au monde, tout à la joie de s'être retrouvées vivantes.

Rédacteur: Julien Védrenne dimanche 08 mars 2009
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page