Vostok

Les cadavres n'étaient à ses yeux que des véhicules pour résoudre les affaires, des figures en noir et blanc. Cependant, chaque détail intime ajoutait une touche de couleur qui, peu à peu, faisait apparaître les être humains tapis derrière l'enquête criminelle.
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vendredi 29 mars

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Roman - Thriller

Vostok

Économique - Écologique MAJ mercredi 20 février 2013

Note accordée au livre: 4 sur 5

Poche
Inédit

Tout public

Prix: 8,65 €

Jean-Hugues Oppel
Paris : Rivages, février 2013
248 p. ; 17 x 11 cm
ISBN 978-2-7436-2453-8
Coll. "Noir", 900

Actualités

  • 03/04 Librairie: François Guérif et le polar aux Batignolles
    Est-il besoin de présenter François Guérif ? Cinéphile confirmé, spécialiste du film noir, mais aussi créateur de la revue Polar - qui eut trois vies -, François Guérif est également éditeur - avant de créer avec succès les collections "Rivages-Noir" et "Rivages-Thriller", il a disséminé ici et là divers romans, et a été de l'aventure Clancier-Guénaud avec François Naudin (rappelons-nous la collection "Red Label"). Il serait vain de citer tous les auteurs phare d'une collection poche culte qui vient de célébrer son numéro 900 avec Jean-Hugues Oppel pour son roman Vostok. François Guérif fait paraître aux éditions Payot un ensemble d'entretiens réalisés avec Philippe Blanchet intitulé Du polar. Cet éminence grise du polar animé ou écrit sera présent à la librairie des Batignolles le 18 avril à partir de 19 heures pour une rencontre didactique assorties de dédicaces. Vous aurez l'occasion d'écouter un homme aux multiples anecdotes. Pourquoi se priver ?

    Informations pratiques :
    Librairie des Batignolles
    48 rue des Moines
    75017 Paris
    Tél. : 01.42.29.88.10
    Liens : Du polar : entretiens avec Philippe Blanchet |François Guérif |Jean-Hugues Oppel

  • 08/02 Édition: Parutions de la semaine - 8 février

Senteur du soufre

Quelque part au sud du continent africain, un coin aussi reculé que paumé, où le temps aime prendre son temps, Métal-IK, une compagnie minière, exploite dans l'urgence et dans la fournaise ambiante des métaux rares, de ceux que l'on utilise pour permettre à des hommes et des femmes dans des pays occidentaux de parler dans un téléphone portable. Inutile de dire que cette compagnie joue une drôle de partition sans se soucier des conditions de travail et climatiques qui, elles, sont alarmantes. Tanya Lawrence, envoyée spéciale pour le compte de l'Onu, est chargée de s'assurer du respect du droit du travail dans un environnement macho qui va très vite lui être hostile. Heureusement pour elle, la compagnie emploie Tony Donizzi, un homme, véritable tueur, à la double identité venu se perdre et oublier une partie de son passé, qui va se révéler un allié puissant et un amant... puissant... On a là le point de départ d'un thriller écologique rythmé par autant de phrases sèches comme un tir d'AK-47 asséné par un Jean-Hugues Oppel qui reprend pour l'occasion la trame remaniée d'un vieux roman d'anticipation. Tout juste s'il a eu besoin de délocaliser son intrigue d'une planète au continent africain au milieu de la mystérieuse peuplade Awasati. La problématique, elle, n'a pas pris une ride. L'homme ne sait pas observer, ni écouter l'écosystème dans lequel il évolue. Dès le début, Jean-Hugues Oppel souffle le froid de l'Antarctique et le chaud de l'Afrique. Il met en scène des baleines qui s'échouent, perturbées qu'elles sont par une catastrophe imminente que les meilleurs outils de l'homme tarderont à percevoir. Il y ajoute une tribu ancestrale peu prolixe mais prompte à respecter des traditions nées d'une expérience cataclysmique. Difficile de véritablement appeler ce roman un thriller, c'est plutôt une fresque inhumaine qui reflète la débandade de lâches avides d'argent et de pouvoir accélérant la chute d'une civilisation. Une histoire vieille comme le monde, mais qui n'en finit pourtant pas de surprendre. Et qui se lit avec délectation !

Citation

Si les pauvres chiaient de l'or, leurs culs ne leur appartiendraient pas.

Rédacteur: Julien Védrenne lundi 28 janvier 2013
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