Mortels desseins

Cela rappela à Will l'une des plus importantes leçons qu'Amanda lui avait jamais enseignées : le policier le plus dangereux, lors d'une enquête, c'était celui qui pensait toujours avoir raison.
Karin Slaughter - L'Épouse silencieuse
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

samedi 20 avril

Contenu

Roman - Policier

Mortels desseins

Tueur à gages - Vengeance MAJ lundi 18 mars 2013

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 16 €

Serge Radochévitch
Malzéville : Territoires témoins, janvier 2013
160 p. ; 20 x 14 cm
ISBN 978-2-918634-16-4
Coll. "Borderline"

Des clowns tristes

Tout commence tranquillement avec un salon littéraire et son invité d'honneur, puis tout dérape lorsqu'un tueur déguisé en clown assassine un notable local et laisse un morceau de puzzle - ce puzzle devant permettre de comprendre la motivation profonde de l'assassin, ce qui donne lieu au milieu du roman à une suite de dessins censés représenter des formes connues et le jeu de mots du titre. La suite est dans la logique des choses car de nombreux autres notables de la petite ville reçoivent à leur tour des morceaux de puzzle... Mais ce ne sont sans doute que des fausses pistes car seuls quelques uns sont réellement visés. Et derrière les meurtres se cachent non pas les pensées tordues d'un disciple d'Hannibal Lecter, mais bien une sombre histoire de vengeance bien lointaine comme on a appris à les découvrir dans la littérature policière.

Le roman virevolte entre tous ces éléments et varie au gré des personnages qui animent l'intrigue, sans créer une grande unité. Le lecteur baguenaude en même temps dans la ville, suit un tueur à gages, puis un journaliste, puis... Lorsque les morts s'accumulent, les futures victimes comprennent le lien entre les différents assassinats et, du coup, le roman se décale par un long flashback sur l'origine de la vengeance. Un final dans la lignée des romans d'Agatha Christie explicite tous les éléments et permet de démasquer le coupable. Mortels desseins souffre sans aucun doute de ces virages qui donnent un peu le tournis et empêchent réellement le lecteur de s'attacher à l'intrigue ou à un personnage. Le style restant très réaliste, il est difficile de voir de l'ironie ou de la parodie et, malgré quelques bonnes idées, la flèche, à force de changer de trajectoire, ne parvient pas vraiment à toucher le cœur de sa cible.

Citation

Un moment il s'était demandé pourquoi tout ce cinoche ? Mais il savait qu'on le payait précisément pour qu'il ne cherche pas à comprendre.

Rédacteur: Laurent Greusard lundi 18 mars 2013
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page