La Maudicha

Le découverte de dix-sept cadavres allait faire la une pendant plusieurs jours, il fallait que la réponse politique et de la justice soit à la hauteur. Et puis la gendarmerie avait un coup à jouer. Résoudre une enquête pareille, si longtemps après, c'était un défi à relever. Prouver ses capacités malgré l'obstacle du temps. Que l'ordure derrière ces horreurs ne reste pas impunie. Un message autant qu'un devoir.
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vendredi 19 avril

Contenu

Roman - Noir

La Maudicha

Psychologique - Tueur à gages MAJ dimanche 26 avril 2009

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 15,5 €

Juan
Plougastel-Daoulas : Le Barbu, septembre 2008
206 p. ; 20 x 14 cm
ISBN 978-2-917415-08-5
Coll. "Suspense et roman noir"

Père et fils

Léni, venu de nulle part, se convoque sans cesse lui-même dans l'affirmation dérisoire d'être Léni, sans parvenir jamais à le croire. 1976. Il débarque à Montpellier, se fait une place dans le milieu. Tueur à gages. De contrat en contrat, il finit par aimer ça : l'orage, le tonnerre, se heurter enfin au visage sans nom de la Maudicha. Viva la muerte, pour un peu. Léni cultive sa rage. Mais les temps changent et dans cette nouvelle et dangereuse donne qui s'offre à lui, il tombe fou amoureux. Un enfant naît. Le sien ?
2006. Robin Fourcade aurait aimé jouer les Robins des bois. Mais un autre destin l'attend. Né de parents inconnus, cet incertain passé le convoque brutalement. Robin n'aime pas le monde, l'histoire lui fournit le prétexte qu'il espérait : décarrer, fuir, ailleurs. Il se construit une nouvelle identité, se fait rapiécer le visage, vole un beau magot. Et quand les flics sont sur son dos alors qu'il découvre enfin son passé, plus rien ne le retient : il sait désormais qu'il est "un citoyen de la marge" et que cette marge seule compte, même fugace. La Maudicha (intraduisible) l'emporte à son tour, comme elle a emporté Léni. Le ramène plutôt à l'errance que Léni avait désertée.
Des phrases courtes comme des tirs à vue lâchés sans sommation pour faire barrage à tout projet d'enracinement. Une langue claquée, faite pour ne pas durer et surtout, ne rien convoquer. Qui se dessine tout de même dans un curieux partage du père au fils, moins commune qu'égotiste, lige de sa seule faconde.

Citation

Il avait un portefeuille à la place des couilles.

Rédacteur: Joël Jégouzo vendredi 24 avril 2009
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