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Tout public
Tu m'as vue quand t'as bu ?
Un matin, Red Coleman, alcoolique chronique, se réveille d'une cuite dans son ranch de l'Arizona et trouve un mot de Susan, sa femme, qui lui demande de le rejoindre… à Nice. À l'aéroport, Red, un peu raide, ne reconnaît pas Susan sous les traits de la belle brune qui pourtant se présente comme telle. Le lendemain, toujours très fatigué, (si on additionne ça fait cuite + cuite + jet lag + cuite + faites l'amour avec Clara Morgane + vingt grammes de cocaïne en moins de vingt-quatre heures) Red se fait tirer dessus au pistolet-mitrailleur, à la terrasse d'un café et s'en sort grâce au coup de rein de Carl Lewis et au bon sens de Mac Gyver. Et là, quelque chose bloque. D'un point de vue, comment dire… physiologique. Pendant ce temps, à Nice, c'est le carnaval. Un indice que le lecteur malin saura facilement interpréter.
Couverture dangereuse fait penser à ces premiers romans pleins de sève (le deuxième en fait dans la bibliographie de Philip Leroy) où l'action débordante cache un scénario plutôt famélique. Au bord de l'épilepsie, le style franchit les obstacles au Caterpillar et fait dégoutter les adjectifs pendant que l'humour part en dérapage contre la glissière de sécurité. Un roman d'apprentissage où Red Le Roy taille joyeusement la route à la rencontre de Nathan Love, le prochain héros plus zen et mieux maîtrisé du Dernier testament. Couverture dangereuse : un roman qui manque de fond sans doute, mais qu'il faut savoir remettre en perspective.
Citation
Un tueur nous sera plus utile qu'un pasteur.