Sol

Ce jour-là, après avoir regardé un film à la télévision, Djandoubi les fait mettre nues et les allonge côte à côte sur le lit avant de les torturer à l'électricité en appliquant brièvement les fils dénudés sous les aisselles, aux coudes, aux poignets et naturellement aux seins et au sexe.
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jeudi 28 mars

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Roman - Noir

Sol

Tueur en série - Musique MAJ mercredi 28 août 2013

Note accordée au livre: 2 sur 5

Poche
Inédit

Tout public

Prix: 15 €

Philippe Yvon
Préface de Stéphane Belmondo
Domptin : Carrefour du net, mars 2013
190 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-354-51212-5
Coll. "Polar"

Selon les solos de Sol

Préfacé par Stéphane Belmondo, qui est musicien de jazz, ce roman est tout entier tourné vers cette passion. Son héroïne est une contrebassiste autodidacte, dont le père musicien lui aussi est mort dans des circonstances mystérieuses. Musicienne, certes, mais également forte en tout, sorte de Tintin au féminin, cependant beaucoup moins lisse que son comparse de bande dessinée, Sol est douée en tout et ne s'embarrasse pas de grands principes. Depuis quelques temps, des musiciens de jazz disparaissent, mais Sol est également en affaire avec un quatuor qui est prêt à quelques actions illégales pour survivre et pouvoir pratiquer son art.
Amateur de jazz, Philippe Yvon utilise des variations du polar pour en faire sa propre musique avec un tueur en série qui a un but précis, des petites magouilles, des scènes inspirées des grands moments d'actions que l'on trouve chez Quentin Tarantino. Il pose cela sur un thème principal qui est la vie amorale de son héroïne, voulant vivre de sa passion et se moquant du reste. Il l'a dessinée en la dotant de tous les atouts possibles. Elle est intelligente, belle, sportive, douée par les arts martiaux et a toutes les connaissances et compétences qui peuvent la dépanner.
L'un des attraits de cette sympathique histoire réside dans le portrait du tueur en série (quasiment absent de la première partie puis apparaissant dans le seconde moitié du livre) qui en fait kidnappe des musiciens pour leur faire jouer sa partition qui devrait le rendre éminemment célèbre. Mais ses morceaux sont des plus mauvais. Il n'a pas repéré qu'une de ces victimes a composé un meilleur morceau que lui, et il a raté les enregistrements des personnes qu'il kidnappait avant de les tuer. Cette suite de ratages répond aux prouesses de l'héroïne dans une série B aux accents jazzy où, au milieu d'une mélodie ordinaire, surgit parfois, une note dissonante.

Citation

Fin des photos. Il reprit ses affaires, mit le feu à la maison et il s'en alla vers son soleil.

Rédacteur: Laurent Greusard mardi 13 août 2013
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