Embruns toxiques

Tant qu'elle parle, sa voix commence à résonner en moi. Elle prend la forme d'un vieux souvenir... Comme si c'était quelqu'un que j'avais connu il y a très longtemps, et pour moi, cette sensation, rare, est aussi perturbante que de se réveiller en voyant un fantôme.
Diana Abu-Jaber - Origine
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Les Terres animales
Lorsque la centrale a explosé, contaminant toute la vallée, presque toute la population a été évacuée. Se...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

samedi 30 septembre

Contenu

Roman - Policier

Embruns toxiques

Tueur à gages - Finance MAJ lundi 02 février 2015

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 18 €

Bernard Méhaut
Janzé : Coëtquen, juillet 2015
252 p. ; 21 x 15 cm
ISBN 978-2-84993-230-8
Coll. "Policier"

Jersey troué

Lorsque la photographe parisienne Philippine de Lauzach est assassinée dans un hammam, Olivier Müller, le commissaire de Vannes, est sur les dents car le meurtre a tout d'un contrat de professionnel. Mais pourquoi faire assassiner une paisible photographe ? La piste s'oriente vers Jersey et ses banques accueillantes, mais il faudra encore plusieurs morts et suicides avant de venir à bout de l'enquête...
Avec un tiers de pages en moins que son précédent et premier roman, chroniqué en ces lieux, on pourrait croire que Bernard Méhaut a dégraissé son sujet... Et, curieusement, ce sont toutes les notes d'atmosphère qui faisaient le charme du premier opus qui ont sauté ! Il reste une enquête rapide et allègre - avec bien sûr énormément de dialogues et non dépourvue d'humour -, mais on a l'impression que l'auteur a cédé à la mode actuelle de faire de la série  TV prémâchée pour spectateurs habitués à ce qu'on leur serve toujours la même soupe. L'ensemble devrait ravir les nostalgiques du Masque des années 1970-1980, mais le petit supplément d'âme du premier roman s'est évaporé. Dommage...

Citation

Depuis cinq ans qu'il exerçait sous sa direction, il avait appris à apprécier l'homme et son attitude paternaliste. Une étrangeté dans le monde de la police.

Rédacteur: Thomas Bauduret lundi 02 février 2015
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page