N'éteins pas la lumière

Tu vois, je m'en doutais. Ton père nous croyait pas, le marshall et ses hommes non plus. Parait qu'elle t'a forcé, qu'ils disaient. Mais quand on vous a croisés chez Mac Ferson, t'avais pas l'air de tout faire pour filer. Enfin, ça c'est pas mon problème. Ton père te veut, et vivant, t'as de la chance – mais s'il faut que je dégomme la gosse et la vieille, derrière toi, pour te décider, je le ferai.
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jeudi 28 mars

Contenu

Roman - Thriller

N'éteins pas la lumière

Psychologique - Chantage MAJ vendredi 06 mars 2015

Note accordée au livre: 3 sur 5

Poche
Réédition

Tout public

Prix: 8,4 €

Bernard Minier
Paris : Pocket, février 2015
704 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-266-25510-3
Coll. "Thriller"

Respiration de la haine

Toulouse, à l'approche de Noël. Pendant que le policier Martin Servaz soigne sa dépression, l'animatrice radio Christine Steinmeyer est accusée en direct sur l'antenne d'avoir laissé quelqu'un se suicider. Ce n'est que le début d'une campagne de harcèlement où des inconnus s'introduisent jusqu'à chez elle — et s'ingénient à détruire méticuleusement sa vie entière, allant jusqu'à planter de faux courriels pour lui faire perdre son emploi. Quelle peut être la raison d'un tel acharnement ? De son côté, un inconnu envoie à Servaz une invitation dans la chambre d'un grand hôtel de Toulouse. Chambre où, apprend-il, s'est suicidée une artiste un an plus tôt. Peu à peu, Servaz acquiert la certitude que si la jeune femme s'est bien supprimée, on l'y a probablement poussé. Son enquête va lui permettre de découvrir ses liens avec le programme spatial — qui employait Leo, l'ex de Christine...
À un thriller industriel, on demande avant tout de distraire, ce que celui-ci réussit à peu près. Depuis Alfred Hitchcock, la situation du faux coupable harcelé par un inconnu acharné à le détruire est l'un des classiques du genre et fonctionne toujours du moment qu'elle soit bien amenée, et on ne peut que suivre cette malheureuse que tout accuse et qui n'a rien de trop parfait, contrairement à certains protagonistes de ce genre de roman. Le problème est toujours le même : à sept cents pages (mâtin !), l'ensemble finit tout de même à s'essouffler en cours de route, les persécutions de notre héroïne s'accumulant peut-être un peu trop, et comme souvent, au final, si la toile d'araignée complexe tissée autour de l'animatrice tient debout, le mobile s'avère des plus simplistes (et n'a pas grand-chose à voir avec le postulat de départ). Il faut quand même passer sur quelques trous en invraisemblance (Servaz semble quasiment extra-lucide par moments !), mais puisqu'il y a un public pour les gros pavés... celui-ci est loin d'être le plus déshonorant et, en poche, fait presque figure de bonne affaire.


On en parle : Lire n°434

Citation

Quinze ans après la diffusion de leur dernière émission, ses parents continuaient de recevoir des kilos de courrier chaque année. La célébrité était comme certains cancers : elle laissait des métastases partout.

Rédacteur: Thomas Bauduret jeudi 05 mars 2015
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