Un maniaque dans la ville

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Roman - Policier

Un maniaque dans la ville

Tueur en série - Médical MAJ vendredi 20 mars 2015

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 19,9 €

Jonathan Kellerman
Victims - 2012
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Frédéric Grellier
Paris : Le Seuil, mars 2015
384 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-02-119086-1

Routine policière

À Los Angeles, Milo Sturgis et Alex Delaware ont affaire à un tueur pas ordinaire. Si le modus operandi particulièrement macabre est le même, la première victime était une vraie peste et la seconde, un homme, véritable bon samaritain. D'autres victimes qui n'ont apparemment aucun point en commun ne tardent pas à suivre. Sauf qu'il y a un certain asile psychiatrique aujourd'hui fermé...
La grande époque de Jonathan Kellerman, celle de l'excellent Double miroir, est bien révolue. Le thème choisi pourrait donner un thriller angoissant, mais le ton est plus celui d'une enquête proche d'un procedural sans véritable tension et, malgré un méchant intéressant, sans beaucoup d'angoisse. La structure suit donc le classique marabout-d'ficelle avec toujours la même construction. À savoir des descriptions et interrogatoires généralement conclus par un bon mot pour clôturer chaque chapitre. Cédant aux pires travers du thriller industriel vendu aux tropes de la série TV, tout est mis sur le même plan, sans rebondissements ni aspérités, y compris les articulations de l'intrigue. Il y a un public pour ça, et le métier fait que l'on n'a pas envie de sauter des pages, mais on en ressort avec l'impression que l'auteur s'est lassé depuis longtemps de ses personnages devenus de simples vecteurs d'un récit pas fondamentalement original. Les amateurs de séries servant toujours la même soupe avec deux ou trois variantes apprécieront peut-être. En revanche, les autres...

Citation

La victime avait la tête complètement tournée à droite. Entre ses lèvres bouffies et retroussées pendait une langue gonflée. Le cou était flasque. Ne posture grotesque qu'un légiste qualifierait probablement d'incompatible avec la vie.

Rédacteur: Thomas Bauduret vendredi 13 mars 2015
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