Invisible

Il a déjà constaté qu'il manquait un peu de pognon parfois, des clients se sont plaints que la dope n'était pas très bien servie, rien de grave. Il faut laisser un peu de marge aux sous-fifres tant qu'ils n'en abusent pas. Mais là, Martin tu es allé bien trop loin.
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vendredi 19 avril

Contenu

Roman - Policier

Invisible

Tueur en série MAJ mardi 15 mars 2016

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 22 €

James Patterson & David Ellis
Invisible - 2014
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Sebastian Danchin
Paris : Archipel, janvier 2016
368 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-8098-1798-0
Coll. "Thriller"

Moins dure sera la chute

L'analyste du FBI Emmy Dockery reste obsédée par la mort de sa sœur dans les flammes lors de l'incendie de sa maison... Aussi, lorsqu'elle découvre un schéma de morts violentes au cours des incendies, elle est persuadée qu'il s'agit de l'œuvre d'un tueur en série pyromane. Mais sa hiérarchie refuse de la croire — et ce alors que le tueur, qui tient une sorte de journal audio, s'est choisi une nouvelle victime... Arrivera-t-elle à convaincre son ex, l'agent Harris Bookman ?
Nouveau produit de l'usine Patterson qui donc, répétons-le, ne peut se comparer qu'aux autres produits Patterson, devenu plus un P.-D.G. qu'un auteur à proprement parler. La première collaboration avec David Ellis donna l'assez délirant Week-end en enfer, mais dans le cas qui nous préoccupe, cet épisode indépendant d'une quelconque série s'avère bien sage : rien de nouveau sous le ciel des tueurs en série, et le personnage de l'agent-tenace-en-butte-à-sa-hiérarchie a vingt ans de retard, d'autant que celle-ci est particulièrement mal embouchée, traitant à peu près tout le monde de connard ! Le tout ronronne à la façon d'une énième série téloche — mais c'est le but du jeu —, et on croirait tenir un mauvais Patterson (enfin, pas du niveau de l'excécrable Bons baisers du tueur, tout de même), lorsqu'un élément sur le modus operandi du tueur retient l'attention. Nous avons le droit également à un retournement final qui, certes, étire la crédibilité, mais s'avère une véritable surprise inattendue à l'heure où, souvent, l'obligatoire twist final se voit venir depuis l'espace ou s'avère plaqué de façon malhonnête. Du coup, on en regrette presque que le reste ne soit pas du même tonneau. Les aficionados peuvent s'y lancer, les autres peuvent s'abstenir (ou attendre Private Rio, assurément l'un des meilleurs produits récents de l'usine Patterson.)

Citation

Sophie n'est peut-être pas un mauvais cheval. Je l'aimerais encore plus si elle avait quinze kilos de plus et le visage couvert d'acné.

Rédacteur: Thomas Bauduret mardi 15 mars 2016
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