La Dernière pyramide

- Harmance... - Quoi encore ? - Merci d'être passée me voir. - De rien, il doit me rester un peu d'humanité quelque part.
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vendredi 19 avril

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Roman - Policier

La Dernière pyramide

Ésotérique - Assassinat - Secte MAJ mardi 31 décembre 2019

Note accordée au livre: 1 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 26 €

Claire Rozier
Paris : L'Harmattan, octobre 2019
314 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-343-18519-4
Coll. "Rue des Écoles. Littérature"

Pyramide sans énigme

Égyptologue, Aurore est la compagne du journaliste Hubert, spécialiste en politique internationale. C'est par hasard, au marché aux puces de Clignancourt, qu'elle achète un vase égyptien dans lequel elle trouve des papyrus anciens qui la mettent sur la trace d'une pyramide à degrés encore non découverte. Celle-ci pourrait-elle receler un trésor ? Le plus simple n'est-il pas de braver les difficultés et de se rendre sur les lieux, même s'il faut toute une logistique pour déterrer une pyramide de plusieurs dizaines de mètres de haut ? Aurore est de toute façon déjà en partance pour l'Égypte où elle doit examiner la pyramide de Touthmose Ier. Hubert et son ami Adrien, eux, pensent plutôt à débusquer le trésor promis... Mais une fois dans la Vallée des Rois, c'est tout autre chose qu'Aurore va découvrir avec l'aide de son collègue égyptologue Nadjib Tawass : d'abord une secte égyptienne pourchassant les athées, dont les membres se reconnaissent à leur tatouage bleu... Puis deux cadavres bien récents dans un tombeau !
Il n'est pas dans nos habitudes de goûter l'art subtil de la démolition, encore moins des productions d'un petit éditeur (quoique, L'Harmattan étant ce que les Anglais appellent des "presses de vanité", expression ici particulièrement appropriée, soit de l'auto-édition faite un peu plus honnêtement que les autres, on a moins de scrupules). Le point de départ qui pourrait être celui d'une aventure de Tintin en vaut un autre, mais l'auteure semble ne pas trop savoir ce qu'elle a voulu faire : l'intrigue ne cesse de s'arrêter pour des digressions et un nombre record de notes de bas de page, comme si l'on voulait émuler feu Jimmy Guieu, qui montre certes la culture de ladite auteure (difficile de ne pas voir en Nadjib Tawass une transposition du fameux égyptologue Zahi Hawass), mais font sortir du récit. En fait, dans ce roman, les choses semblent arriver comme ça, sans véritable lien de causalité entre elles. L'argument policier n'arrive qu'abruptement, à environ un tiers du récit et, pire encore, il n'y a ni enquête, ni véritable résolution, juste une mention en passant que le coupable a été découvert ! Lorsqu'on a écrit "Polar" sur sa couverture, ça fait désordre. Dans une de ces nombreuses notes de bas de page, Claire Rozier, dont c'est tout de même le troisième roman, brocarde le fait que des éditeurs "sérieux" l'aient refusé. Au lieu d'en conclure qu'ils sont tous MÉCHANTS, il faudrait peut-être se remettre quelque peu en question...

Citation

L'archéologie est une science humaine. En tant que scientifiques, l'archéologue et l'égyptologue traquent les preuves pour étayer leurs interprétations. Lorsqu'une interprétation est avancée, elle se heurtera forcément à une autre qui, sur le moment ou ultérieurement, viendra la confirmer ou l'infirmer. La recherche a ceci de dense et de motivant, c'est que le chercheur ne sait pas ce qu'il va trouver.

Rédacteur: Thomas Bauduret mardi 31 décembre 2019
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