In Nomine Patris

Elle a appelé ses collègues, a éloigné les passants, l'homme est allongé sur le côté, le cou a été garrotté, une main est à terre, caressant le pavé, l'autre tordue sous la hanche, que personne n'approche ni ne touche, la jeune flic fait ce qu'il faut, c'était son jour de repos, elle rejoignait la manif des prostituées chinoises, c'est un des premiers jours de soleil.
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vendredi 29 mars

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Roman - Aventure

In Nomine Patris

Historique MAJ jeudi 28 janvier 2010

Note accordée au livre: 3 sur 5

Poche
Réédition

Tout public

Prix: 6,5 €

Francis Zamponi
Arles : Babel, septembre 2009
184 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-7427-8759-3
Coll. "Noir", 29

Drôle de parcours

On passera sur la fin bien rapide et peu crédible de ce roman initialement paru en 2000 et réédité cette année pour plutôt s'attarder sur le long flashback qui raconte quelques pages de la jeunesse de deux jeunes gens, pieds-noirs pour qui l'OAS était l'unique espoir de garder l'Algérie française. Alors, dans une période perturbée, encore marquée par la Seconde Guerre mondiale, ils s'engagent dans une cause qu'ils croient juste. Ils sont adolescents. Ils ont des idéaux. Ils consacrent leur temps à une lutte qui est leur guerre à eux, menés par un lieutenant et un prêtre. L'un d'eux passe l'arme à gauche et l'autre passe juste à gauche au fil des années et à la Ligue des Droits de l'homme. N'empêche que quand le prêtre de sa jeunesse rebelle lui demande de le défendre face à une famille qui l'accuse de la mort de son fils handicapé dont il avait la charge, l'avocat ne sait pas refuser. Il s'éloigne de Paris, retourne à Montpellier et découvre que la partie adverse est la sœur de son ami tragiquement disparu. Ils ont une semaine pour remonter le temps et revivre le drame qui a endeuillé leur jeunesse…
Entre faits divers et histoire, Francis Zamponi raconte un pan de l'histoire de l'OAS et un procès ordinaire, l'engagement de ces "petits soldats perdus" et d'une page douloureuse de la France contemporaine.

Citation

J'ai peut-être été fou. Mais je me sens soulagé. Ma colère a disparu. Il ne me reste que la haine.

Rédacteur: Jean-Noël Levavasseur mardi 15 décembre 2009
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