Contenu
La Petite rouge
Grand format
Inédit
Tout public
504 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-8195-0728-4
Coll. "Thriller"
Rocca et ses impairs
Chaque année, près de cinquante mille enfants disparaissent. La petite Chloé, treize ans, vient d'aller grossir ces statistiques car elle s'est volatilisée sans laisser de traces. Pour le lieutenant Romain Rocca, marqué par la mort de sa sœur aînée dix ans plus tôt, l'affaire s'annonce difficile, d'autant plus qu'il affronte les affres de la paternité. Difficile d'enquêter entre les couches à changer et les biberons... Et pourtant, il s'accroche. L'affaire rebondit lorsqu'un promeneur fait une découverte macabre : un pied tranché qui est identifié comme celui de Chloé. Plus étonnant encore, les analyses d'ADN démontrent qu'elle était enceinte. Et cette affaire ramène à une autre, celle du Monstre de l'Oise, un tueur en série qui n'a jamais été identifié. Aurait-il repris du service ? De greens en dealers nazillons en passant par les notables du coin, Rocca va vite comprendre que la vérité est à la fois plus simple et plus compliquée...
La Petite rouge est un pur roman d'enquête qui a ce qui manque à la plupart des écrivains des Nouveaux auteurs : un style, qui est ici un mélange d'humour noir et de fougue qui frôle souvent le style "dur-à-cuire" si difficile à maîtriser. Avec une enquête qui d'ailleurs s'avère à la fois classique avec ses interrogatoires et ses indices, mais surtout ingénieuse et bien maîtrisée avec, au milieu de tout ça, un certain humanisme qui rapproche Benjamin Pascal de Franck Thilliez (on peut trouver pire référence). On pourra regretter que cinq cents pages, c'est un peu long (air connu...), qui fait que cette belle énergie se perd un peu en route - trop de pages étant consacrées aux affres du jeune père. En tout cas, un premier roman qui ouvre grand les portes du genre à son auteur, et un personnage de policier qui, pour une fois, ne ressemble pas à un ersatz de série télévisée. On attend la suite avec impatience !
Citation
La règle numéro un, c'était de ne jamais la jouer solo. Toujours avoir un partenaire pour couvrir ses arrières. Prendre des risques pour gagner du temps était la pire chose à faire.
| 
|