La Nuit descend sur Manhattan

Je suis née le jour où ma mère est morte. Papa m'a appelée Giulia, comme elle, pour ne pas oublier. Et pourtant, il ne m'en parle jamais, comme si tout cela n'était qu'un tour de magie, la disparation d'un lapin dans un chapeau, rien d'autre qu'un rideau qui tombe.
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vendredi 29 mars

Contenu

Roman - Noir

La Nuit descend sur Manhattan

Disparition - Assassinat MAJ mercredi 14 avril 2010

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 21,5 €

Colin Harrison
The Finder - 2008
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Renaud Morin
Paris : Belfond, janvier 2009
382 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-7144-4478-3
Coll. "Noir"

Mais qui cherche qui ?

"Trois filles dans une voiture la nuit, roulant vers la plage de Brooklyn." Sortie du travail, quelques joints face à la mer avant de rentrer. Sauf que deux vont être assassinées dans leur voiture. La troisième, Jin Li s'en sort miraculeusement, étant parti pisser dans les dunes à ce moment-là, et en assistant au massacre de ses deux collègues, elle percute : quelqu'un sait ce qu'elle faisait. Ils l'ont vue monter dans la voiture à Manhattan et l'ont suivie. C'est elle qu'ils voulaient. Jin Li décide de disparaître. Jin Li bosse dans une boite de nettoyage des bureaux de grandes compagnies new-yorkaises, boite qui appartient à son frère Chen, un riche Chinois qui a fait sa fortune en bourse en escamotant habilement divers documents dans les bureaux new-yorkais que son entreprise nettoie. Chen veut absolument retrouver sa sœur, pour ce faire il kidnappe le père de Ray Grant, l'ex-petit ami de Jin Li et tente par cette pression de le forcer à la chercher... le but est louable, la méthode peut-être pas la meilleure...
La Nuit descend sur Manhattan fait partie de ces livres que vous commencez à lire dans un train, qui vous font oublier le voyage et qui vous font vous engueuler avec le contrôleur qui veut absolument vous faire sortir du train une fois arrivé, tandis que vous ne voulez absolument pas bouger tant que vous n'aurez pas fini les cinquante pages qu'il vous reste à lire pour connaître le dénouement ! Colin Harrison vous embarque d'entrée de jeu et maintient le suspens avec des personnages qui se dévoilent progressivement (Jin Li, son frère, Ray Grant...) en prenant de l'ampleur. La force du roman tient aussi à la situation de départ qui paraît très claire (deux hommes cherchent une femme) mais qui rapidement s'opacifie et – comme dans un roman d'espionnage. On ne sait alors plus qui cherche qui et pourquoi, ce qui donne tout le piquant à ce très bon roman.


On en parle : La Tête en noir n°144

Citation

Alors, quelle erreur avait-elle commise ? C'était la question qui la hantait depuis qu'elle avait fui dans l'aube pluvieuse la voiture remplie d'excréments et les deux Mexicaines étendue à ses côtés.

Rédacteur: Christophe Dupuis mercredi 14 avril 2010
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