Connexion fatale

J'ai rencontré Bento il y a maintenant un an, un an depuis que j'ai ramené mon premier scoop, une histoire de délinquants sexuels qui m'a permis de décrocher la rubrique criminelle au Times-Picayune. Un an depuis que j'ai entamé une thérapie pour des troubles liés au stress post-traumatique. Un an depuis que j'ai abattu l'homme qui m'avait violée quand j'avais huit ans.
Joy Castro - Au plus près
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

vendredi 19 avril

Contenu

Roman - Thriller

Connexion fatale

Scientifique MAJ mardi 21 septembre 2010

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 20,5 €

Barry Eisler
Fault Line - 2009
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Reignier
Paris : Belfond, avril 2010
376 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-7144-4544-5
Coll. "Noir"

Scénario prémâché pour téléfilm du samedi soir…

L'avocat Alex Treven est en affaire avec Richard Hilzoy, un petit génie concepteur du programme informatique révolutionnaire Obsidian. Mais lorsque Hilzoy est assassiné, Alex comprend qu'il est le prochain sur la liste... Une seule solution, faire appel à son frère Ben, spécialiste des "Black ops". Mais tout sépare les deux frères, et la présence de Sarah, secrétaire d'Alex d'origine iranienne, donc forcément complice de terroristes, complique le tout...
Barry Eisler abandonne un temps l'agréable série axée sur John Rain, son personnage de tueur à gages... mais là, l'exotisme qui préside à cette série manque cruellement. La faute à une histoire qui ressemble à un scénar de daube hollywoodienne encombrant les bacs des vidéo-clubs, uniquement basé sur des clichés et du déjà-vu, déjà-lu, déjà-bu. Le seul intérêt — les relations entre deux frères — tombe vite dans le "bouldhum" cher aux téléastes, et les quelques piques sur la paranoïa post-11-Septembre remontent mal le niveau. C'est le genre de récit ou Ben et la secrétaire iranienne se détestent mais tombent dans les bras de l'un de l'autre au moment imposé, où un komplot du grand méchant gouvernement (particulièrement bateau) explique tout de façon arbitraire en attendant le happy end de rigueur et où le personnage de Ben a beau être beauf, raciste, déplaisant et facho, au final, il est quand même 'achement plus mieux que l'intello de la famille... Même en suivant la doxa du "quelque chose de pas prise de tête à lire dans le métro ou le bus", on peut plutôt relire un "John Rain"...

Citation

Avez-vous vu la vitesse à laquelle Obsidian a chiffré ce fichier vidéo à cinq gigas ? Eh bien il n'y a pas de limite connue ! Nous l'avons testé jusqu'à cinq téraoctets et nous pensons qu'il peut aller encore plus loin.

Rédacteur: Thomas Bauduret dimanche 22 août 2010
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page