La Tête en noir nº151

Tu me demandes de me rendre ? Pour que l'on me fasse exécuter comme une chienne ? Je préfère mourir ici... J'ai échoué, Sozo, je n'ai pas été digne du shogun de l'ombre.
Jérôme Noirez - Le Shôgun de l'ombre
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Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
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mardi 19 mars

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La Tête en noir n°151

Fanzine

MAJ lundi 09 mai 2011
Visuel de la revue La Tête en noir n°
Pays : France





Prix: Gratuit €
La Tête en noir n°151
Juillet-août 2011
Parution bimestrielle
12 p. : 15.00 x 21.00 cm
ISSN 1142-9216
Comment se procurer la revue ?

La Tête en noir
Adresse : 3, rue Lenepveu, 49100 Angers, France

Ce qu'il faut savoir sur la revue
"La Tête en noir", l'un des plus vieux fanzines du genre, est orchestré de main de maître par Jean-Paul Guéry. Il rassemble quelques maniaco-professionnels du genre parmi lesquels Claude Mesplède, Paul Maugendre, Alfred Eibel et Christophe Dupuis qui nous font découvrir leurs coups de cœur.
"La Tête en noir", fanzine gratuit que l'on peut demander sous sa forme papier (il faut quand même envoyer de quoi l'imprimer et le timbrer) est également disponible au format *PDF sur le site du bouquiniste Phénomène J

Étrange effet de l'inconscient ? Lorsque Michel Amelin dans sa chronique réunit des auteurs sur la thématique d'actualité "conditions de travail", il égrène les noms tout en nous proposant une cohorte essentiellement féminine suivie d'une autre exclusivement masculine. Étrange tout autant l'idée dans un même article de faire cohabiter Le Diable s'habille en Prada et Cadres noirs. Et pourtant, l'article est précis et bien senti.
Claude Mesplède, lui, choisit deux romancières françaises qui ont le vent en poupe. Si Fred Vargas n'est pas une inconnue des amateurs du genre, Sophie Loubière l'est un peu plus. Mais elle ne tardera pas à convaincre ses anciens auditeurs - elle a été chroniqueuse littéraires à France Infos -, qu'elle est aussi une romancière de talent. C'est à juste titre que Claude Mesplède la fait cohabiter avec Fred Vargas. Cette dernière, sortie de son combat au côté de Cesare Battisti, propose une nouvelle aventure du commissaire Adamsberg. On pardonnera à Claude Mesplède son manque de recul sur ce roman d'autant que, pour celles et ceux qui étaient au courant du drame qui a touché sa famille, l'on s'attendait à ce qu'il nous écrive un édito funèbre en mémoire de son frère Pierre-Alain disparu trop tôt. Et c'est bel et bien ainsi que Claude Mesplède débute sa chronique avec toute la retenue qu'on lui connait. Il nous parle aussi des disparitions de Michel Boujut et de Gilles-Scott Heron, les mettant au même niveau émotionnel alors que pour une fois on aurait compris qu'il s'attarde un peu sur des souvenirs de ce sacré bougre qu'a été Pierre-Alain Mesplède.
Les hommes trépassent et la littérature passe. Jean-Marc Laherrère se presse de la Cité pour nous proposer deux auteurs britanniques à l'écriture diamétralement opposée : John Burdett et John Connolly. D'un côté, l'on a affaire à un Don Corleone thaï, de l'autre à un enquêteur du Maine au sang irlandais. Cela donne du noir absolu.
Le noir absolu est d'ailleurs le premier choix de Christophe Dupuis dans sa chronique régionaliste (il y est question exclusivement d'auteurs aquitains enfin presque... quoique... Chris Haslam dirige ses pas en Espagne alors que les Républicains ont débarqué entre les Pyrénées et l'Aquitaine en 1939). Hervé Le Corre et Dom Dayau ont en effet les premiers honneurs de sa diatribe. L'on sait Christophe Dupuis amoureux fou de l'écriture de certains romanciers. Hervé Le Corre demeure à part. Son dernier recueil de nouvelles l'a enchanté. Et quand on parle de véritable recueil, l'on pèse nos mots. Le choix et l'ordre des nouvelles sont en effet primordiaux.
Une fois n'est pas coutume, Jean-Hugues Villacampa, qui tente de donner une autre orientation par ses choix à La Tête en noir nous propose quatre bandes dessinées. Le nouveau label des éditions Casterman, "Jungle Thriller" est bien mis en avant avec du poker et du mossad ; Casterman monopolise l'attention avec la série du "Tueur", qui en est à son neuvième épisode alors qu'au tout début, son choix s'était porté sur un fait divers que ne rechignerait pas à décortiquer son confrère Michel Amelin mais illustré par l'homme de la Tête, Gérard Berthelot, l'affaire Seznec. En plus, son article se termine par une nouvelle heureuse qui a pour sujets David S. Khara et Loisel...
Paul Maugendre, lui, nous emmène en compagnie de Marie Devois à la rencontre de Vincent Van Gogh alors que Gérard Bourgerie clôt ce numéro par des leçons de psychologie ânonnées par Jason Starr. Comme il le dit si bien : "On en redemande !"

Sommaire :
Fred Vargas & Sophie Loubière : sur le podium, tout en haut ! - La chronique de Claude Mesplède (Pierre-Alain Mesplède, Michel Boujut & Gill Scott-Heron ; L'Armée furieuse, de Fred Vargas & L'Enfant aux cailloux, de Sophie Loubière)
Hey ho ! Hey ho ! On rentre du boulot... - La chronique de Michel Amelin (Les Visages écrasés, de Marin Ledun)
Deux Britanniques voyageurs pour cette chronique estivale - La page de Jean-Marc Laherrère (Le Parrain de Katmandou, de John Burdett & Les Murmures, de John Connolly)
En bref... (Charlene ne reviendra pas, de Lisa Unger, Lennox, de Craig Russell, Le Silence pour preuve, de Gianrico Carofiglio, L'Enfant invisible, de Cornelia Read, Demain est une autre vie, de Thierry Serfaty, Martini Shoot, de F. G. Hagenbach, Moisson de sang, de Sharon Bolton, Voodoo Land, de Nick Stone, Un cadavre pour un autre, de Sue Grafton, 1280 âmes, de Jean-Bernard Pouy, Le Prédateur, de C. J. Box, Autant en emporte le vin, de François Vignes & Thierry Guilabert, Lune captive dans un œil mort, de Pascal Garnier, Je cherchais une rue, de Charles Willeford & La Mort des rêves, de Do Raze), par Jean-Paul Guéry
Un spécial poche - Le choix de Christophe Dupuis (Derniers retranchements, de Hervé Le Corre, Toilettes de flic, de Dom Dayau & El Sid, de Chris Haslam)
Poker, Mossade, Tueur, Seznec, le drôle de cocktail à bulles - Le bouquiniste a lu (L'Affaire Seznec, de Luc Révillon, Julien Moca et Gérard Berthelot, Poker Face : Bad Beat, de Fonteneau, Millien & Arnoux, Mossad : la taupe de l'Élysée, de Bartoll & Rovero & Le Tueur, de Jacamon & Matz), par Jean-Hugues Villacampa
Paul Maugendre a lu pour vous (Van Gogh et ses juges, de Marie Devois)
Les (re)découvertes de Gérard Bourgerie (Crise de panique, de Jason Starr)

Comité de rédaction : Michel Amelin | Christophe Dupuis | Jean-Paul Guéry | Jean-Marc Laherrère | Paul Maugendre | Claude Mesplède | Jean-Hugues Villacampa

Auteurs traités : Gérard Berthelot (Illustration) | Pierre-Alain Mesplède (Article)
Ouvrages chroniqués : Charlene ne reviendra pas | Crise de panique | Derniers retranchements | El Sid | La Mort des rêves | L'Armée furieuse | L'Enfant aux cailloux | L'Enfant Invisible | Lennox | Le Parrain de Katmandou | Les Visages écrasés | Lune captive dans un œil mort | Poker Face - 1. Bad Beat | Voodoo Land
lundi 30 juillet 2012

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