CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 19
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Édité chez
Collection :
ISBN : 978-2-7491-2571-8
Nombre de pages : 428
Format : 16x24cm
Année de parution : 2013
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Contexte
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6 / 10

Le Diable d’abord

Série :

Suspense blanc

Ce n'est rien de dire qu'en plus des convergences entre les genres, les passerelles entre genres et la littérature dite blanche se font de plus en plus nombreuses. D'où ce roman qui, malgré une intrigue pouvant donner un énième thriller industriel semblable aux autres, opte pour une langue plus travaillée, où l'absence de descriptions vise plus à créer une atmosphère qu'à faire scénario prémâché, et qui évoque parfois celle de Patrick Modiano.
L'histoire ? Une nommée Némesis fait évader un tueur en série digne d'un Michael Myers surnommé Faust. Celui-ci s'ingénie à laisser un sillage de cadavres décapités semés de messages narguant le commandant de police Gorin. Celui-ci doit composer avec le retour dans ses services de Laura Antonelli, commissaire à la DCRI et accessoirement son ex. Il y a aussi ce journaliste assassiné et son premier suspect, un Russe douteux du nom de Vadim, et d'étranges trafics de secrets avec la Chine. Il apparaît alors de plus en plus que, avec l'aide de Faust, Némesis a visiblement un compte à régler avec Gorin et, peut-être, ses victimes pas si innocentes que ça…
Plusieurs intrigues entrecroisées donc, mais qui entraînent le seul véritable défaut du roman : cette histoire de vengeance par tueur en série interposée et le récit d'espionnage international ne s'emboîtent qu'imparfaitement. Par contre, malgré l'absence de descriptions et de notations d'atmosphère, les personnages sont assez bien dessinés pour que l'on s'y retrouve. Reste donc l'écriture qui démontre que l'on peut faire du thriller sur des sujets actuels sans bâcler cyniquement son style. Que certains en prennent de la graine…

Article initialement paru le 20 février 2013
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Qu'il trouve ou pas une bonne histoire, il lui manquerait toujours cette denrée essentielle au métier de romancier qu'est l'imagination. Et sa vie, monotone et sans saveur, ne suffisait pas à réunir les ingrédients nécessaires à remplir les cases vides. Et elles étaient nombreuses.
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