CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 22,90 €
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Édité chez
ISBN : 978-2-213-73135-3
Nombre de pages : 256
Format : 22 X 14 CM
Année de parution : 2025
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7 / 10

L’Odeur de la sardine

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À partir de l’assassinat, de nos jours, d’un ancien combattant d’Algérie, ancien flic de surcroît, le roman de Serge Raffy ramène à la surface la période douloureuse de la guerre d’Algérie.

Charles Bayard, ancien patron de la PJ, ancien combattant en Algérie, vit une retraite paisible et sans histoire quand il est abattu d’une balle en pleine nuque alors qu’il se baladait sur les quais de Seine. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un assassinat commandité. Au vu de ses anciennes fonctions, une équipe spéciale est constituée autour du commissaire Julien Sarda afin de découvrir qui pourrait être ce commanditaire. Les pistes sont multiples car le policier a permis l’arrestation de nombreux criminels, mais les enquêteurs se penchent aussi sur l’aspect plus personnel du dossier. En effet, le retraité avait pris contact avec le journaliste Sébastien Rochas (à qui il avait sauvé la vie des années plus tôt) afin d’écrire ses mémoires. Il évoquait notamment son passé en Algérie où il avait participé à la « pacification » et avait donc commis des meurtres au nom de la fameuse raison d’État. Pourrait-il avoir été abattu par quelqu’un qui, en France, avait des raisons de s’inquiéter de ces éventuelles révélations ? Ou par le gouvernement algérien, en guise de vengeance, pour adresser un message à la France dans le cadre de relations difficiles ? Les pistes sont ouvertes…

Roman classique relevant d’avantage de la littérature dite générale, L’Odeur de la sardine a pour axe de cette enquête qui permet de décrire de manière décalée la période trouble de la guerre d’Algérie, avec son lot de divisions, de coups bas entre camps adverses et entre factions en lutte au sein de chaque camp. Au final, le texte de Serge Raffy offre une solution logique et convaincante tout en se concentrant sur la trajectoire d’un homme pris dans l’Histoire.

Publié le 5 novembre 2025
Mis à jour le 6 novembre 2025
Quand les crimes rencontrés étaient trop atroces, trop épouvantables, que Julien Sarda doutait de tout, de son métier, de l’humanité, de l’indifférence ou de la lâcheté de sa hiérarchie, il lui suffisait de descendre un escalier, de traverser la rue. Il partait traîner sur les quais. Il en revenait toujours rasséréné.
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