Rencontre avec Stéphane Lefebvre, l’auteur d’Opale, un roman qui a la cote

k-libre : Stéphane Lefebvre, on peut se tutoyer ? Ça tombe bien, j’aime beaucoup ce que vous faites ! Si j’avais dû écrire un article sur ton livre, je l’aurais intitulé : « Opale, un vrai bijou », ce qui est, je trouve, très fin comme titre. Tu n’en as pas marre des compliments ? Stéphane Lefebvre : Pas du tout, comme […]

Berceau d’une œuvre Dard

À l'instar des forçats de l'Underwood de l'entre-deux-guerres et des années 1940, il est difficile – pour ne pas dire impossible – d'établir une bibliographie officielle et définitive de Frédéric Dard. Écrivain graphomane, apprenti journaliste, scribouilleur compulsif, il a tellement « gâché de plâtre » (pour reprendre une expression de son idole de jeunesse, Georges Simenon), sous son […]

Les Salauds vont en enfer

Il est regrettable que certaines sorties éditoriales n'aient pas l'aura médiatique qu'elles méritent. Les presses universitaires ont souvent le défaut de leur qualité, à savoir un manque de visibilité auprès du grand public. Défaut d'autant plus regrettable que la publication, inédite, de la version originale et théâtrale des Salauds vont en enfer aux Presses Universitaires […]

DicoDard

Quinze ans après sa mort, toute publication relative à Frédéric Dard est attendue avec impatience, tant il convient de découvrir et de redécouvrir, encore et encore, les multiples facettes insoupçonnées de cet écrivain majeur. C'est dire si le lecteur transi attendait avec impatience ce DicoDard, compilation d'extraits réunis par Pierre Chalmin chez Fleuve éditions. Le […]

Sérénade pour une souris défunte

Comme le disait l'argument publicitaire : « Il y a toujours une bonne raison de lire San-Antonio. » Adage valable, quel que soit le tome de la série, l'époque d'écriture. Ainsi, il faut lire les tout premiers titres des années 1950, ceux d'avant « l'âge d'or », quand San-Antonio n'était pas encore tout à fait San-Antonio et, justement, les lire parce […]

Si, signore !

J'avais pu regretter dans une précédente chronique (En avant la moujik !) que certains « San-Antonio » contrebalancent moins l'invraisemblance assumée de leur scénario par d'autres aspects ô combien importants de l'œuvre (digressions, pittoresque des personnages ou des situations, trouvailles langagières, etc.). Or, dans cette aventure ritale du commissaire, c'est tout l'inverse qui se produit. Expédiions en deux […]

En avant la moujik !

Connaissez-vous la bactérie végétalo-foisonnante ? Non ? Et pour cause. Cette découverte permettra – dixit le chef de San-Antonio – de rendre le Sahara aussi fertile que la Beauce. Premier hic, son co-inventeur, le professeur Poreux de la Coiffe est inopportunément défunté, et seul son homologue russe, le professeur Boris Bofstrogonoff, en détient désormais la formule. Deuxième […]

Maman, les petits bateaux…

Un détracteur de la série des « San-Antonio » (si, si, ça existe, nous en avons rencontré) aurait beau jeu de brandir cette 86e aventure du commissaire, et d'y relever tout ce qui hérisse le poil de la bienséance littéraire et du consensus bêlant autour de ce que serait la « vraie » littérature. De fait, ouvrons ces pages sulfureuses. […]

San-Antonio renvoie la balle

San-Antonio et l'immonde Bérurier assistent, à Colombes (on vous parle d'un temps que les moins de cinquante ans…), à la prestigieuse rencontre de football France-Eczéma. C'est la foule des grands jours pour ce match international, arbitré par l'Allemand Otto Graff. Tout se passe pour le mieux, quand l'arbitre teuton s'écroule. Les soigneurs se précipitent et […]

Cette mort dont tu parlais

Fonctionnaire dans la fleur de l'âge, Paul Dutraz, le narrateur du roman, vient d'acheter une maison isolée en Sologne. Une demeure, qui, d'après les habitants du village, porte en elle la tragédie, car ses précédents occupants ont péri dans de sinistres circonstances. Peu sensible aux croyances, mais désireux de rompre avec ses habitudes de vieux […]