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Inédit
Tout public
Les associations dangereuses
Le capitaine de police parisien David Sterling doit se charger d'une nouvelle enquête. Un homme a été retrouvé mort chez lui. On pourrait même penser à un suicide, mais pourquoi le mort ne portait-il plus de slip ? Cette information laisse penser que le coupable est une femme. La veuve semble innocente. Ce sous-vêtement manquant aurait-il un rapport avec la radicalisation islamiste que la victime manifestait (même si son imam n'est pas d'accord) ? L'enquête tourne en rond car il est difficile de trouver des suspects de bonne facture. En désespoir de cause, le policier va lancer des recherches pour voir s'il y a des crimes récents qui présenteraient des caractères communs. Et voilà qu'une deuxième victime, elle aussi sans slip, puis une troisième, se présentent, respectivement à Toulon et à Évry. Les policiers, et leurs collègues des autres lieux, se grattent la tête pour déceler des rapports entre les victimes. Les principales suspectes, les compagnes ont de solides alibis. Plus la situation s'épaissit, plus le policier pense qu'une femme est derrière les crimes qui n'ont pourtant pas de modes opératoires similaires. Et si les trois meurtres avaient été commis par les trois femmes de manière interchangeable ?
Anne Dhoquois, sans donner la réponse, écrit dans les premières pages des éléments qui permettent de comprendre l'histoire. Mais comment le prouver ? Par la suite, les longues procédures, les réunions pour en savoir plus, la vie personnelle des policiers sont autant d'éléments qui constituent une grande partie de l'intrigue. Servi par une idée intéressante, mais déjà connue, le roman avance lentement, tranquillement, sans développer chez le lecteur une grande attente. Il manque un grain de folie, une dose d'humour, ou une chute qui transformerait l'histoire, pour vraiment créer un choc. En l'état, c'est un roman sympathique et agréable mais qui peine à convaincre.
Citation
Il était 9 heures du matin quand le capitaine Adrien Petit fit son entrée à l'hôtel de police d'Évry. Le poker arrosé de la veille avait laissé des traces : outre les yeux cernés et le teint blême, un marteau-piqueur avait élu domicile dans sa tête.