Last exit to Brest

En prison, il comprit rapidement qu'il ne savait pas se battre. Il ne savait d'ailleurs rien de ce qui était nécessaire pour sauver sa peau. Il dut tout réapprendre. Et il apprit d'abord l'humiliation.
Frédéric Paulin - 600 coups par minute
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samedi 17 mai

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Roman - Noir

Last exit to Brest

Musique MAJ samedi 11 septembre 2010

Note accordée au livre: 4 sur 5

Poche
Réédition

Tout public

Prix: 6 €

Claude Bathany
Paris : Points, septembre 2010
158 p. ; 17 x 10 cm
ISBN 978-2-7578-1959-3
Coll. "Roman noir"

Rock n’ roll attitude

Brest, Alban Le Gall, quarante-cinq ans, agent de sécurité, "le pompier des violences", se retrouve "par le plus grand des hasards" (vous le lirez pour voir) manager d'un groupe de rock local "Last Exit To Brest". Tout va bien, tant bien que mal, jusqu'au jour où Gabriel Pringent, son amant caché et musicien trainant avec la bande du groupe est retrouvé assassiné. Peu de temps après c'est un autre de ses amis qui l'est... Alban va tenter d'aller démêler tout ça.
"Je reconnais que, question digressions, je pousse le bouchon un peu loin et que, de votre côté, vous pourriez avoir le sentiment qu'avec mes gugusses musicos et leur curriculum, même pimenté de réflexions chiadées sur Brest on the rock, je vous promène gentiment. Y'a de ça..." Cette phrase d'Alban, narrateur de l'histoire, résume parfaitement les cent cinquante petites pages de cet excellent roman – le premier de l'auteur, une chose à souligner. Comme il est bon de trouver du roman noir sortant des rangs (et Claude Bathany l'a particulièrement prouvé avec Country Blues, son deuxième texte), avec des personnages hauts en couleur, un style badin, de l'humour et une histoire bien menée... Claude Bathany est un auteur à suivre, assurément.

Citation

J'ai toujours aimé le bruit salement électrifié.

Rédacteur: Christophe Dupuis mardi 07 septembre 2010
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