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Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale 2011
Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale 2011
Adresse : 61 Grand-Place, 60000 Arras
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Téléphone :
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Actualité
- 06/06 Radio: Variations en noir sur PFM radio (2022)
Bien avant que la loi du 9 novembre 1981 supprime le monopole d'État en matière de radiodiffusion, une multitude de radios libres avaient vu le jour en France, impulsées par la vitalité de divers activismes de gauche et/ou écologistes. Ainsi à Arras, à la fin des années 1970, se crée un collectif réunissant des personnes issues de la gauche non parlementaire, du syndicalisme autogestionnaire et de la mouvance écologiste dont le militantisme trouve à s'exprimer dans une radio de lutte, Radio 59. Le 11 juin 1981 ce collectif réalise une "émission zéro", en collaboration avec Radio Lille 80 et Radio Quiévrechain, qu'il intitule Radio Provisoire. Un nom qui plaît et, quand le mois suivant, l'association MEDIA (Mouvement d'expression des initiatives audiovisuelles) est déclarée en préfecture d'Arras avec pour mission de "gérer Radio Provisoire", ses membres décident de le conserver. C'est ainsi que le Provisoire s'est installé dans la durée, avec de subtiles évolutions dans le nom – Provisoire FM, puis PFM – mais en gardant résolument le même cap "principiel" des origines : une radio libre, indépendante, sans publicité, résistant coûte que coûte à la marchandisation de la bande FM et aux divers formatages qui ont fini par contraindre ce qui n'aurait jamais dû cesser d'être un espace de liberté.
PFM fait aujourd'hui partie de la Fédération des radios associatives du Nord de la France. Une soixantaine de bénévoles font vivre PFM, à travers une grille de programme foisonnante et des ateliers animés tous azimuts, dans les quartiers, les établissements scolaires, et au sein même des prisons.
Dans cette grille, chaque vendredi à 19 heures, "Variation" : "pop, actu, noir c noir". Entre 1994 et 2019, Guy Lesniewski – alias Lepolarski –, collaborateur de PFM et passionné de polar, a concocté plus de sept cents chroniques noires. Longtemps coordinateur du prix Jean-Amila-Meckert, et adhérent de longue date de l'association 813, il s'est lié d'amitié avec Hervé Delouche au début des années 2010, quand celui-ci présidait l'Association des amis des littératures policières – poste qu'il occupa de 2007 à 2016. Les deux ont alors imaginé un rendez-vous radio consacré au roman noir et aux littératures policières.
Depuis 2012, "Variation en noir" propose un créneau mensuel dans Variation, appelé à revenir sur les ondes tous les derniers vendredis du mois, sous la forme d'un échange d'environ une demi-heure entre Hervé Delouche et Guy "Lepolarski".
Émission du 27 mai 2022. Du Gallmeister, encore du Gallmeister.
Mise en ligne le 3 juin.
Au micro comme de coutume, Guy "Lepolarski" et Hervé Delouche (au téléphone depuis la Capitale). L'intitulé de l'émission le clame : ce sont les éditions Gallemister qui sont en vedette... Il n'est pas si courant que cela de donner l'avantage à un éditeur plutôt qu'à ses auteurs mais celui-ci est particulièrement apprécié par les deux animateurs ; or ils n'ont pas encore mis à l'honneur un seul de ses titres depuis le début de la saison 2021/2022 de l'émission. Aussi ont-ils voulu compenser ce manque par cette "spéciale". Au menu, pour commencer, une présentation rapide mais détaillée de la maison : fondée en 2006 par Oliver Gallmeister, avec pour logo une empreinte de patte de loup et pour seul cap littéraire les États-Unis dont elle entendait promouvoir le Nature Writing – ce genre dont la tradition remonte à Henry David Thoreau –, la maison s'est ouverte à d'autres pays en 2021 (l'Allemagne, l'Italie, la Norvège) et propose bien d'autres univers – dont celui des romans noirs et policiers, des thrillers, et ce très tôt, notamment avec la publication de Pike, de Benjamin Whitmer (2015). En matière noire, "on se trompe rarement quand on pioche dans le catalogue de cet éditeur" s'enthousiasment Guy et Hervé. Mais à cette tâche du choix il leur a bien fallu se résoudre pour faire tenir l'émission dans les quelque 35 minutes qui lui sont imparties ; ils ont choisi, pour ce soir de mai, Les Gens des collines, de Chris Offutt, Huit crimes parfaits de Peter Swanson, et À bras raccourci de Mark Haskell Smith – ces deux derniers titres parus dans la collection "Totem", le format poche de la maison. Mais au fil de la conversation d'autres auteurs sont évoqués et, par eux, d'autres collections – par exemple "La Noire" de Patrick Raynal, chez Gallimard – dont certains titres sont réédités dans cette collection "Totem". Une petite page d'histoire éditoriale noire se tourne petit à petit, à fur et mesure que Guy et Hervé reviennent sur leurs souvenirs de lecture et de rencontres (par exemple cette édition du Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale où François Guérif était venu en compagnie d'Oliver Gallmeister, ou encore le Festival international du livre de Penmarc'h 2018 qui avait vu débarquer Chris Offutt...).
C'est justement Chris Offutt qui ouvre le bal, et tient la vedette puisque le plus gros de l'émission sera consacré à son roman Les Gens des collines (traduit de l'américain par Anatole Pons-Reumaux ; avril 2022). Situé dans les collines sauvages du Kentucky, il met en scène deux personnages principaux, Mick Hardin, vétéran d'Irak et d'Afghanistan devenu enquêteur pour l'armée, et sa sœur Linda, la première femme shérif du comté, qui unissent leurs compétences pour découvrir qui a tué cette jeune veuve dont on a découvert le cadavre. C'est, nous apprend Hervé Delouche, le premier volet d'une trilogie. Chris Offutt serait donc à nouveau pleinement engagé dans l'écriture romanesque, après avoir consacré une vingtaine d'années aux scénarios cinématographiques avant de revenir au roman avec Nuits Appalaches (sorti en 2019, également dans une traduction d'Anatole Pons-Reumaux). Dans le prolongement de cette nouvelle parution en grand format, il est rappelé que la collection "Totem" compte trois autres titres de Chris Offutt, Sortis des bois, Kentucky Straight et Le Bon Frère, ces deux derniers précédemment parus dans "La Noire".
Avec Huit crimes parfaits de Peter Swanson (traduit de l'américain par Christophe Cuq ; février 2022) retour en milieu urbain : à Boston, Malcolm, un libraire spécialisé en littérature policière reçoit la visite d'un agent du FBI à propos d'une série de crimes rappelant ceux perpétrés dans ABC contre Poirot, d'Agatha Christie, et d'un curieux accident évoquant, lui, Assurance sur la mort de James M. Cain. Il faut dire qu'une quinzaine d'années auparavant, Malcolm avait publié sur son blog une liste de huit romans où se commettaient des crimes parfaits, dont ces deux-là, et d'autres, comme L'Inconnu du Nord-Express de Patricia Highsmith... Une habileté jubilatoire que de mêler ainsi références au genre et intrigue criminelle proprement dite ! Louer ce volume de poche est l'occasion, pour Hervé Delouche, d'annoncer la toute prochaine parution en grand format de Chaque serment que tu brises du même Peter Swanson, qui promet d'être "le polar de l'été".
Pour finir en beauté, À bras raccourci de Mark Haskell Smith (traduit de l'américain par Stéphane Carn ; juin 2022). C'est un bras sectionné par une porte de garage, couvert de tatouages, qui sert de point de départ à l'histoire. Une histoire bien noire mais extrêmement divertissante, déroulée sur un rythme endiablé où les rebondissements désopilants s'enchaînent sans répit – "nous sommes dans la caricature de la caricature", concèdent Guy et Hervé qui, pour tâcher de situer l'animal romanesque, y vont de leurs références littéraires et cinématographiques (Iain Levison, Donald Westlake, Elmore Leonard, Quentin Tarentino)... Les connaisseurs apprécieront. Toujours est-il qu'au terme de l'émission, il est difficile de ne pas avoir furieusement envie de se plonger dans le catalogue Gallmeister. D'autant qu'à côté du probable "polar de l'été" signé Peter Swanson, il faut considérer de près L'Île des âmes, de Piergiorgio Pulixi (mai 2022 ; traduit de l'italien par Anatole Pons-Reumaux), qui figure parmi les finalistes en lice pour les Trophées 813 du meilleur roman étranger 2022.
Émission du 29 avril 2022. Des nouvelles de la nouvelle noire.
En ce dernier vendredi d'avril, Guy "Lepolarski" et Hervé Delouche (au téléphone depuis la Capitale) ont mis "Variation en noir" au format court. Certes à travers l'actualité éditoriale mais, avant que d'aborder ses îlots choisis – en l'occurrence trois recueils de nouvelles, L'Homme aux doigts d'or (novembre 2021, Cohen & Cohen) et Raser les murs (février 2022, Joëlle Losfeld) de Marc Villard ; Ladies in blues de Michel Quint (mars 2022, éditions du Petit écart) et deux novellas, Petite plage d'Anne Secret (mars 2022, éditions in8) et Il y aurait la petite histoire, d'Elsa Jonquet-Kornberg (premier roman ; janvier 2022, éditions Inculte) – Hervé Delouche rappelle en introduction que le format court est fondateur de la littérature policière puisqu'il est admis qu'elle s'origine, en tant que genre, dans ces trois nouvelles d'Edgar Poe, "Double assassinat dans la rue Morgue" d'abord, puis "Le Mystère de Marie Roget" et "La lettre volée". Quant aux personnages les plus fameux, Arsène Lupin, Sherlock Holmes, Hercule Poirot et miss Marple pour ne citer qu'eux, ils sont mis en scène dans de très nombreuses nouvelles, davantage même que de romans. Et c'est encore sous ce format court que l'on assiste à la résurgence du genre noir dans les années 1920 aux États-Unis, notamment à travers les pulps.
Rien d'étonnant à cela : le récit bref impose une résolution rapide de l'énigme, ce qui d'une part accroît les mérites du héros-enquêteur et, d'autre part, permet à l'auteur de multiplier les exploits de son personnage. L'aura héroïque du "détective" gagne ainsi en éclat...
La partie "chroniques" s'ouvre avec le maestro Marc Villard et ses deux derniers recueils – notons que c'est la couverture de L'Homme aux doigts d'or qui offre son visuel à l'émission. Ils occupent finalement les trois quarts de l'émission – à tout seigneur tout honneur. Ladies in blues et Petite plage auront leur part d'éloges mais le temps manquera pour donner au premier roman de la fille de Thierry Jonquet ce qu'il mérite, aussi est-il dit, en clôture d'émission, que Il y aurait la petite histoire sera évoqué au tout début du prochain numéro de "Variation en noir".
À la faveur d'un rapprochement entre Marc Villard et Horace McCoy, Hervé Delouche se fend d'une avant-première : en juin prochain sera réédité dans la "Série noire" Les Rangers du ciel. Ce qui l'amène à pronostiquer une probable intégrale de l'œuvre d'Horace McCoy dans la collection "Quarto"...
Liens : Marc Villard |Horace McCoy |Michel Quint |Anne Secret |813 - 01/05 Prix littéraire: Prix Jean Amila-Meckert 2022
- 01/05 Salon: 21e Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale d'Arras (62)
- 25/03 Prix littéraire: Sélection 2014 du Prix Jean Amila-Meckert
- 19/04 Prix littéraire: Sélection du prix Jean Amila-Meckert 2012
- 15/05 Librairie: Gérard Streiff à Paris
- 02/05 Prix littéraire: 7e prix Jean Amila-Meckert
- 19/11 Exposition: Exposition Jean Amila-Meckert à Paris (10e arr.)
- 01/05 Prix littéraire: Prix Jean Amila-Meckert 2010
- 29/04 Salon: Du noir dans le muguet...
Le festival
Il n'aura pas fallu longtemps aux membres de l'association Colères du présent pour songer que leurs actions en faveur de la littérature dite "populaire" et leurs initiatives visant à réveiller les consciences quant aux questions politico-sociales seraient avantageusement complétées - et leur portée, leur impact, accrus - par l'organisation d'un salon livresque. Créée en 2001, l'association mettait en place le premier Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale d'Arras le 1er mai 2002.
Pour cette association militante, dont le travail est mû par l'intime conviction que les progrès sociaux reposent sur une diffusion la plus large possible de la culture sous ses formes les plus diverses, il ne faisait aucun doute qu'il fallait d'une part pallier l'absence d'événement salonnier de ce type à l'échelle de la région Nord-Pas-de-Calais et, d'autre part, raviver la valeur symbolique de cette date du 1er mai qui semble peu à peu perdre son sens politique. En d'autres termes, il s'agissait, par une initiative culturelle que l'on allait s'efforcer de reconduire à chaque 1er mai, de rappeler que la vigilance idéologique et la lutte sociale sont toujours d'actualité. Et nécessaires.
Parrainé par Didier Daeninckx, le salon de 2002 rassembla environ mille visiteurs. Depuis, la fréquentation ne cesse de croître. Le salon prend chaque année plus d'ampleur, avec de plus en plus d'auteurs invités et des animations toujours plus nombreuses et attractives. Mais l'objectif du salon reste d'amener festivement vers le livre et la culture ceux qu'ils n'atteignent pas facilement en même temps qu'est rallumée la flamme signifiante du 1er mai "Fête du travail".
N'aurait-on pas oublié le polar, dans tout ça ? Nullement. D'abord parce que, même abusivement, l'assimilation se fait très souvent entre polar et "littérature populaire". Ensuite parce que, ancrés dans ces zones où se transgressent les lois autant que les normes communément admises des comportements humains, les romans policiers sont en prise directe avec les failles - et les faillites - d'une société donnée. D'ailleurs, il n'est qu'à regarder qui, en dehors de Didier Daeninckx, s'est agrégé au projet de Colères du présent : Jean-Bernard Pouy, Jérôme Leroy, Frédéric H. Fajardie pour ne citer qu'eux. Et les "polardeux" sont très présents parmi les auteurs invités chaque année.
I. Roche/k-libre
Cette édition
Ça y est... Le dimanche 1er mai 2011, le salon atteint sa première décennie d'existence, et l'association Colères du présent va dignement célébrer cela. Sans doute moins par attachement à ces échéances décimales dont on jalonne les empreintes que laissent dans nos mémoires gens et événements - comme pour s'excuser de les oublier entre temps - que par nécessité de gueuler plus fort que de coutume : elle devient proprement insupportable, cette propension des sociétés soi-disant "modernes" à se montrer toujours plus soucieuses d'engranger des profits quand il faudrait s'attacher à soulager les hommes, à penser uniquement en devises quand il faudrait raisonner en termes d'harmonie et de mieux-être avec la nature. Insupportable, aussi, la systématisation d'exploitations éhontées quand il faudrait instaurer des échanges basés sur le respect mutuel... À quoi vient s’ajouter cette détestable particularité française, la lepénisation galopante : pour n'être pas nouvelle, comme le rappelle Caryl Férey dans son édito (à lire en page 3 du programme téléchargeable ici), elle n'en est pas moins glaçante.
Oui, décidément, il convient de s'indigner. Mais de façon constructive, par exemple en ranimant les utopies pour tâcher de les concrétiser. Le Salon d'Arras est, à n'en pas douter, un acteur majeur de cette belle ambition...
Et cela justifie d'autant plus que le dixième anniversaire soit fêté. Si le salon ne change pas vraiment de dimensions – une seule journée de manifestations pluridisciplinaires mais avec des "bonus avant" et des "bonus après" - et ne s'abandonne pas non plus aux festivités trop bruyantes pour être porteuses de sens, le "coup" sera néanmoins marqué, avec force, par la parution de quelques livres de circonstance :
- Colère du présent, de Jean-Bernard Pouy, coédité par les éditions Baleine et Colères du présent, vendu dix euros au profit de l'association ;
- Une série, Les Aventures de Nour et Norbert, éditée par Ravet-Anceau en partenariat avec l'ACSE Nord-Pas-de-Calais, dont le premier tome, "Mauvaise mine", sort officiellement en libraire le 23 avril ;
- Les Marques du fouet, de Gérard Streiff (La Manufacture de livres) – un polar que l'auteur a écrit au cours d'une résidence que Colères du présent avait organisée au Mali.
À la périphérie de la journée salonnière proprement dite, on mentionnera, au musée des Beaux-arts d'Arras, une exposition dédiée à Frédéric H. Fajardie, "Feu sur le quartier général", qui se tiendra du 1er mai au 24 juillet.
Le fichier .pdf vers lequel nous avons déjà indiqué le lien est très complet, très bien conçu, et très agréable à feuilleter, mais il nous semble utile de donner ci-après un petit aperçu du...
PROGRAMME
À dix heures tous les espaces s'ouvrent, pour accueillir gratuitement le public jusqu'à 19 heures. On retrouve le "village associatif et militant" place du Théâtre, la braderie du livre rue Paul Doumer et place de la Madeleine, les auteurs invités installés dans l'aile gauche du palais Saint-Vaast... Mais les animations sont nombreuses à essaimer un peu partout aux alentours de ces sites-piliers, et dans un périmètre assez large pour que les organisateurs aient jugé nécessaire de mettre en place un service gratuit de navettes de bus qui desservent l'ensemble du salon tout au long de la journée. À sites-piliers, événements phares... Parmi eux:
- Remise du 7e prix Jean Amila-Meckert à 11 h 30 dans l'ancien réfectoire des moines du palais Saint-Vasst, en présence de Florence Aubenas, la lauréate 2010.
- À l'Hôtel de Guînes, tout entier consacré à la littérature pour la jeunesse, spectacles et lectures se succèdent dans un joyeux foisonnement - par exemple "les coups de cœur de Michèle Moreau" : en quatre interventions, la directrice des éditions Didier Jeunesse fera découvrir ses textes préférés par quelques extraits qu'elle lira à haute voix. Ou bien L'écume des mots, un spectacle conçu par le conteur québécois Simon Gauthier que les enfants à partir de six ans pourront voir à 15 heures et 17 heures.
- Une exposition de "Têtes de lecteurs", saisies au vol par le photographe Patrick Devresse lors du salon 2010, occupera la rue du Conseil pendant toute la journée.
- La médiathèque quant à elle est lieu de débats et de lectures. Entre autres "L'imprimé et son avenir"à 14 heures.
Colères et indignations demeurant malgré tout festives, musiciens et artistes de rue séviront un peu partout à heures non fixes et tisseront au salon une attrayante toile de fond.
Reste maintenant à mentionner les auteurs invités :
Romans et essais. Philippe Annocque, Rafaële Arditti, Florence Aubenas, Nan Aurousseau, Patrick Bard, Jean-Pierre Barou, Bernd G. Bauske, Taoufik Ben Brik, Jeanne Benameur, Thierry Beinstingel, Mohamed Berrada, Laurence Biberfeld, Antoine Blocier, Pierre Brasseur, Fernand Buron, Fanny Chiarello, Jacques Cotta, Sylvie Crossman, Jean-Pierre Dacheux, Jacqueline Daussain, Frank De Bondt, Hervé Delouche, Pascal Dessaint, Amandine Dhée, Sergueï Dounovetz, Pierre Drachline, Chantal Dupuy-Dunier, Caryl Férey, Roberto Ferrucci, Patrick Font, Gérard Filoche, Isabelle Garna, Marie-Ange Guillaume, Pierre Hanot, Denis Langlois, Martine Laval, Jérôme Leroy, Michèle Lesbre, Etienne Liebig, Guyette Lyr, Dominique Manotti, Christophe Martin, Jean-Bernard Maugiron, Romain Monnery, Gérard Mordillat, Ricardo Montserrat, Monique & Michel Pinçon-Charlot, Francis Pornon, Jean-Bernard Pouy, Dominique Quélen, Michel Quint, Philippe Routier, Anne Salmon, Stéphane Sirot, Patrick Spens, Gérard Streiff Lucien Suel, Michèle Tribalat, Patrick Varetz, Flore Vasseur, Patrick Wald-Lasowski, Gilles Warembourg.
BD & illustration de presse. Babouse, Berth, Boucq, Lionel Brouck, Cabu, Jean-François Caritte, Charb, Fred Coconut, Albert Drandov, Antonio Fischetti, Yves Fremion, Philippe Honoré, Eric Ivars, Luz, Joe G. Pinelli, Riss, Slim, Tanxxx, Tignous, Willem.
Jeunesse. Richard Couaillet, Pierre Delye, Gérard Dhôtel, Emmanuelle Eeckhout, Christophe Léon, Jean Leroy, Isabelle Pandazopoulos, Eric Pintus, Odile Santi.
Parmi les invités : Patrick Bard | Laurence Biberfeld | Antoine Blocier | François Boucq | Pierre Brasseur | Pascal Dessaint | Serguei Dounovetz | Caryl Férey | Pierre Hanot | Jérôme Leroy | Dominique Manotti | Joe G. Pinelli | Francis Pornon | Jean-Bernard Pouy | Michel Quint | Patrick Spens | Gérard Streiff