Contenu
Grand format
Inédit
Tout public
Paris : Sidonis, novembre 2010
Zone 2 ; noir & blanc ; 19 x 14 cm
Le diligent employé de la digilence
Il y a ce type qui avance droit vers nous et qui nous balance sa torche à la figure. On ne lui avait pourtant rien fait ! Nous non, mais le cinéma, si. Les Massacreurs du Kansas est en fait un film en relief. Alors pour impressionner le spectateur américain des années 1950 (et concurrencer la télé qui envahit tous les foyers), André De Toth fait ce qu'il faut. Car côté efficacité derrière la caméra, ce maître de la série B n'a rien à prouver. Ici, il nous raconte les aventures de Jeff Travis (Randolph Scott), ancien espion pour un Quantrill de sinistre mémoire durant la guerre de Sécession. Le conflit est fini et l'homme est en quête de rédemption. Mais son passé le rattrape sous les traits de Jules Mourret, un businessman de l'Arizona qui souhaite attaquer la diligence d'une compagnie dont Jeff Travis est l'employé. À ses côtés, deux seconds rôles épatants : Lee Marvin et Ernest Borgnine, savoureux en bandit un brin idiot. Et face à lui, Randolph Scott, droit, fort, héroïque. Rien de surprenant ou presque dans ce film (que l'on verra en 2D, la 3D était réservée au grand écran) mais du bon boulot. Carré. Précis. Réussi.
Bande annonce du film en américain
Les Massacreurs du Kansas : 83 min. Avec Randolph Scott, Claire Trevor, Lee Marvin, Ernest Borgnine...
Bonus. Présentation du film par Patrick Brion. Randolph Scott par Patrick Brion et Bertrand Tavernier.
Citation
Que lui importe nos malheurs du moment qu'il est payé !